l’essentiel
L’ancien cinéma Carnot, au coeur de nombreuses rumeurs depuis une dizaine d’années, va-t-il (fin) trouver preneur ? Un morceau émerge plus qu’il n’est encore actée.

Il revient inlassablement au centre des discussions. Puisqu’il évoque un projet de réhabilitation dans le centre-ville d’Agen, l’emplacement de l’ancien cinéma Carnot est monté au doigt. Fermé depuis près d’une douzaine d’années, le site offre – il est vrai – un potentiel énorme. Et depuis le transfert du cinéma à la place du Pin, disons que les projets ont fleuri pour prendre le relais. Sans succès jusqu’à ce jour. Cet imposant bâtiment de 4 500 m2 fait figure de friche commerciale dans un quartier souhaitant confirmer son dynamisme derrière l’impulsion induite par l’ouverture d’H&M. Bien que la municipalité de Jean Dionis en a fait sa priorité pour tenter de le trouver ou les repreneurs.

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S’il y a des noms d’avantages tels que la surface ou la position, mal il y a un inconvénient majeur, cellule de sa réhabilitation et donc du coût des travaux. À l’intérieur, tout est (presque) à refaire. Ces locaux s’étendent sur un rez-de-chaussée et deux étages. À l’intérieur, également, des plafonds très hauts et des salles de projection avec des planchers en pente.
Cette réhabilitation titanesque ne semble plus effrayer aujourd’hui. Un temps annoncé avant de renoncer, Monoprix revient sur le vant de la scène. Le groupe s’intéresse fortement à cet emplacement agenais. « Notre implantation à Agen est en cours d’étude. Nous étudions plusieurs pistes, les aspects techniques et la efficacité de la chose ». Une « possibilité » m’a été confirmée par Nicolas Blandineau, responsable du développement de la franchise pour Monoprix, j’ai contacté notre rédacteur en chef en fin de semaine. Il s’empresse de préciser : « A ce jour, rien n’est encore fait ». L’heure est aux études et à rien d’autre.
De plus la stratégie de Monoprix à desormais changer. Il y a quelques années, le groupe n’envisageait pas de s’implanter dans des villes moyennes comme Agen. « Désormais, nous visions des villes comme Agen », renchérit-il. Avec un argument majeur « les charges et elles sont moins importantes que donnent les grandes villes ». L’immobilier également. Monoprix veut s’inscrire dans une nouvelle philosophie et devenir acteur de la redynamisation de certains centres-villes. « Agen, déjà un bassin de population potentiellement important si vous regardez l’agglomération de 100.000 habitants », argumente-t-il.
Le groupe planche actuellement sur une ouverture, également, en Nouvelle-Aquitaine à Niort.

1 500 m2 de surface de vente

Il n’y aura pas de décision dans les prochaines semaines. « Il faudra compter plusieurs mois pour définir la qualification de la chose », glisse Nicolas Blandineau. Versez sur un point de vente, Monoprix « un bisou sur une surface de vente de 1 500 m2 ». Autant je dirai que l’ancien cinéma Carnot pourrait correspondre et permettre le développement d’un programme de logement.
Si l’arrivée de Monoprix se confirme à Agen, il contribuera peut-être à la création « au départ d’une trentaine d’emplois ». Il faudra être patient pour cela. C’est un projet à « quelques années » pour espérer franchir le seuil du magasin Monoprix. A l’horizon 2024, 2025 plutôt.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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