Les Toulousains ont voulu et ont tout fait pour l’emporter, samedi 27 mai ; ça n’a pas suffi. Mais pour une fois, l’essentiel était peut-être ailleurs à l’occasion de cette trente-septième et avant-dernière journée de L1 – ultime sortie de la saison au Petit-Wembley…
« Hommage à nos légendes. Merci Bibiche, Branco, Stijn, Max’. » Le match leur était promis, marquant leurs adieux au peuple violet. On parle de Dejaegere, van den Boomen, Spierings, Dupé. Et le panneau lumineux du Petit Wembley les gardera en mémoire sûrement fort longtemps. En attendant, il avait un dernier ouvrage à réaliser. Il l’aura été à moitié : un point, c’est tout !
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Mais, reconnaissons-le : parfois, à quoi ça tient peut ? On joue la 50et minute et Brecht Dejaegere qui ont reçu entre autres un maillot collector floqué du numéro 100 (allumettes) au sortir de l’échauffement, lancé idéalement Desler, retenu par l’icant Isaak Touré. Dans la position du défenseur droit. M. Vernice accourt en sortant de sa poche arrière le carton rouge qu’il range aussitôt : l’arbitre assistant a levé son drapeau signalant hors-jeu. Le temps que le VAR vérifie l’action et l’AJA peut souffler un gros ouf de relâchement. À la recherche d’un peu d’oxygène car à 10 vs 11 et devant l’ultradomination violette, c’est clair, on ne cause pas cher de la peau des Bourguignons… À dire vrai, l’équipe auxerroise aura eu la tête sous l’eau toute la seconde période. Ah presque.
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Premiers non relégables (16est) avant de souiller la pelouse de l’île du Ramier, les hommes du régional de l’étape Christophe Pelissier n’ont pas bougé. Mais sont plus que jamais en vie et peuvent accorder l’assistance vidéo autant que le Lillois David, auteur de l’égalisation à 1-1 puis du but du 2-1 face à Nantes, l’autre formation concernée par la descendante. Sur deux pénalités inscrites au… 50et – soit au même moment que la vraie fausse exclusion ! Et à 88et.
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Tout compte fait, l’AJ Auxerre réalise même la bonne opération de la soirée en doublant son capital par rapport aux Canaris : de 1 à 2 points d’avance, désormais. Samedi prochain sera sanglant… pour l’une ou l’autre équipe. Cependant les Ajaïstes jardinent leur destin entre leurs pieds. Énorme avantage.
Plus de victoire au Stadium après trois mois et demi
Sinon, le TFC – puisque c’est ce qui nous intéresse ? Il n’est pas parvenu à vaincre le signe indien. Et de 7 rencontres d’affiliées au Stadium sans succès : 5 défaites et 2 nuls. Rappelons que la dernière victoire à domicile remonte le 12 février, c’était face à Rennes (3-1, J23). Plus de trois mois, en somme ; unir l’éternité dans le pied.
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Pourtant, la volonté était là et fut fête, oui, dans les travées et sur le pré à certains instants. Las, à l’image des trois derniers week-ends, il manqua un peu de tout : justesse, hargne, réussite. Du gaz dans les jambes ou de l’essence dans le moteur.
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On déroule… Tête au-dessus de Dallinga sur coup franc de van den Boomen (3), coup de casque de Dallinga encore sur le montant (5), frappe trop enlevée de ce dernier toujours (58), reprise d’Onaiwu sur la balayage (87). Il y aurait également pu avoir un penalty sifflé pour une poussette de Touré, décidément, sur Aboukhlal (41).
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Le week-end prochain, même jour, même heure, le TFC se rendra au Rocher pour grappiller une place (12etdoublant sur la ligne d’arrivée le voisin Montpellier), à perdre une (14et, dépassé par Brest). Vous stagnez. Ce qu’il fait peu ou prou depuis son apothéose en Coupe de France. Le supporter du TFC ne s’en plaindra pas, il a de la mémoire, il sait d’où il vient.
Je décris les mégots
24et : sur une des rares attaques placées de l’AJA et un primer sauvetage de Rouault sur Sinayoko au niveau de la ligne des 5m50, le ballon ressort et navigue jusqu’à Rayan Raveloson, 20m axe gauche; pas vraiment attaqué, le central ajaïste s’amène la balle sur son pied droit pour envelopper et trouver, magnifiquement, le petit-filet opposé (0-1).
44et : enchaînement d’école du Téfécé dont benéficie Rafael Ratao, démarqué par van den Boomen aile gauche; Le centre tendu du Brésilien, au second poteau, trouve la tête plongeante smashée de Zakaria Aboukhlal qui fait mouche malgré Andrei Radu (1-1).
La feuille d’allumette.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.