Une tornade pour dévaster la serre horticole de Lézat-sur-Lèze ce lundi sans prévenir. Pour les propriétaires, après les inondations des débuts de l’anniversaire et la canicule de cet été, c’est un nouveau coup dur en 2022 même s’il faudra faire face. rapport.
Funeste hasard ce lundi 15 août à Lézat-sur-Lèze pour les vendeurs de chrysanthèmes. Le sort semble en effet s’acharner sur la serre horticole d’Amélie et Benjamin Cros, deux cousins qui ont, après 2018, repris le flambeau de leurs pères respectifs.
Avant de ne pas affronter les multiples inondations de son installation et au début de l’année 2022, il décide de rencontrer le sur leur route une bien vilaine bourrasque, alors qu’ils remettaient à peine des conséquences de la canicule.
Entre midi et 14h, le lundi 15 août, alors qu’elle est en train de déjeuner, Amélie Cros et une amie aperçoivent « une tornade » qui se dirige tout droit vers la serre. N’en croyant pas ses yeux, la jeune femme de 31 ans revient vite sur place. Arrivés sur les lieux, ils doivent vérifier les terrains sur une partie de 6 000 m² de bois et 3 000 m² d’espace extérieur.
Au bas mot, 3 000 euros de fleurs perdues avant la Toussaint
Elle raconte : « J’ai vu que le vent avait emporté la structure en alliage, j’étais colquée. Les pots de fleurs laissés sur place sont projetés sur plus de 200 mètres de l’emplacement d’origine. J’en ai retrouvé sur la route, dans le champ du voisin et même dans la Lèze, en contrebas. » Pour elle, cette scène apocalyptique était enfin tout aussi surprenante que prévisible. « Il faisait un grand beau temps, les orages n’étaient annoncés que vers 18 heures. Rien ne laissait présager d’un tel phénomène, surtout en Ariège. Après, on peut aussi parler du réchauffement climatique. On va finir par croire que les tornades, ce n’est pas réservé qu’aux États-Unis… »
Un appel à l’aide est lancé
Si hier l’expert de son assurance n’était pas encore passé, Amélie Cros a commencé à estimer ses pertes seches : « On a du perdre 300 chrysanthèmes sur les 8 000 qu’on fait pousser pour la Toussaint. Ce n’est pas la fin du monde, mais si multiplié par environ 10 euros, le prix de vente, à l’arrivée à une belle somme qui est d’emblée perdue. Sans compter les pertes de la canicule. »
Elle qui fournit les particuliers, même si le Marché d’intérêt national (MIN) à Toulouse et plusieurs jardineries un peu partout dans l’Ariège et la région s’inquiète désormais de savoir où elle vabriter les chrysanthèmes avant le retour du froid, dans un mois et demi. « C’est angoissant. Moi ça me pèse beaucoup. On est jamais à l’abri de quelque chose, et quand on se croit à l’abri, ça nous tombe dessus. On ne va pas se laisser abattre, mais ce qui est compliqué de gérer la réparation de la serre avant début octobre. »
Disant que l’assurance et l’indemnité, tout ou partie, Amélie Cros lance un appel à ses confrères horticulteurs pour l’aider à trouver un plan B pour ses fleurs. « Si quelqu’un sait commenter pourrait dépanner, je suis preneuse », conclut la jeune femme qu’un mérite de n’avoir, malgré tout, rien perdu de son sourire.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.