De nombreuses plantes ont besoin d’insectes pour polliniser leurs fleurs afin de se reproduire, et elles utilisent des pigments de plusieurs couleurs pour attirer les visiteurs. Mais il y a toujours place à l’amélioration, et certaines plantes vont au-delà des pigments pour modifier la surface de leurs pétales afin d’ajouter de nouvelles couleurs. Edwige Moyroud et ses collègues se sont penchés sur les stries à la surface de certains pétales qui peuvent les rendre irisés.

Il y a une nette différence visible entre les surfaces striées et lisses des pétales lorsque les pétales sont observés au microscope : Hibiscus trionum (à gauche) a des crêtes microscopiques sur sa surface de pétale qui agissent comme des réseaux de diffraction pour réfléchir la lumière, tandis que Hibiscus sabdariffa (à droite) a une surface lisse surface. Photo : Edwige Moyroud.

« Notre modèle initial a prédit que la croissance des cellules et la quantité de cuticules que ces cellules fabriquent étaient des facteurs clés contrôlant la formation de stries », a déclaré le Dr Moyroud, « mais lorsque nous avons commencé à tester le modèle à l’aide de travaux expérimentaux sur la mauve de Venise, nous avons découvert que leur formation dépend également fortement de la chimie de la cuticule, qui affecte la façon dont la cuticule répond aux forces qui provoquent le flambage.

Le Dr Moyroud a ajouté : « Les plantes sont de redoutables chimistes et ces résultats illustrent comment elles peuvent régler avec précision la chimie de leur cuticule pour produire différentes textures sur leurs pétales. Les motifs formés à l’échelle microscopique peuvent remplir une gamme de fonctions, de la communication avec les pollinisateurs à la défense contre les herbivores ou les agents pathogènes. Ce sont des exemples frappants de diversification évolutive et en combinant expériences et modélisation informatique, nous commençons à comprendre un peu mieux comment les plantes peuvent les fabriquer.

📰 Communiqué de presse à Eurekalert.
🔬 La chimie des cuticules entraîne le développement de réseaux de diffraction à la surface de Hibiscus trionum les pétales gonflent Biologie actuelle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *