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Selon une source proche de l’enquête, non confirmée par le parquet, l’auteur présumé du meurtre de Roger M., aurait déjà exercé des violences avec arme sur l’une de ses sœurs, déjà après 20 ans.

La Brigade des recherches de Villefranche-de-Rouergue et la Section de recherche de Toulouse poursuivent l’enquête ouverte pour meurtre par le Parquet de Rodez, suite à l’homicide dont a été victime Roger M., 71 ans, à son domicile de la rue Sévènes, vendredi dernier en début d’après-midi à Capdenac-Gare.
Un voisin avait entendu des crises et avait alerté les secours. Mais en dépit des soins et massages prodigués par les sapeurs-pompiers et les médecins du SAMU 12 arrivés en hélicoptère, Roger M., qu’avait reçu plusieurs coups de couteau, n’avait hélas pas pu être ranimé.
Peu de temps après, un quadragénaire a été interpellé à son domicile rue Lamartine à Capdenac-Gare. La main ensanglantée, du sang sur son corps et présentant un comportement suspect. Les sapeurs-pompiers avaient d’ailleurs été appelés à cette adresse pour une tentative de suicide, mais pour l’heure on ne sait pas si cela avait été le cas où s’il s’agissait d’un accident voire d’un autre du sang
Le mis en cause est un proche de la victime : lui et ses deux sœurs sont les enfants d’une ancienne compagne de Roger. M, lui-même père d’une fille et grand-père.

Le fils d’une ancienne compagnie de Roger M.

« Ils étaient proches et se voyaient régulièrement. Ils partageaient la passion du vélo. Ce sont des beaux-fils qui avaient pratiqué le cyclisme à un bon niveau. Le jour du drame, Roger était rentré chez lui pour ne pas rater le départ du Tour de France. On se demande ce qui a pu se passer », expliquant des amis de Roger qui, ce dernier comme « Un homme avec le cœur sur la main. Avec son petit caractère mais très sympathique, gentil et plein d’humour. Il adorait cuisiner ; il avait travaillé en cuisine avec son père restaurateur. Il aimait préparer des petits plats pour les partager avec nous. Jeune, il avait livreur de journaux, puis il était devenu chauffeur pour une entreprise près de Capdenac».
Le quadragénaire suivi était depuis de nombreuses années pour un trouble psychiatrique. Il y a une vingtaine d’années, il serait déjà passé à l’acte en exerçant des violences avec arme sur l’une de ses sœurs, ce qui lui aurait valu une condamnation judiciaire ; selon une source proche de l’enquête ; Information non confirmée ou confirmée par le parquet de Rodez.
Il parlait peu et pouvait avoir un comportement étrange. Il lui est arrivé de jeter sans raison des objets dans la rue », raconte une voisine.
« Ce meurtre à colqué. J’attends d’en savoir plus. Si c’est agit d’une tragédie avec un dossier psychiatrique qui aurait manqué d’attention, ce serait alors fort dommageable », a estimé pour sa part Stéphane Bérard, maire de Capdenac-Gare.
Une cagnotte de soutien à la famille de Roger M. a été ouverte au bar-restaurant Le Globe, avenue Charles-de-Gaulle à Capdenac-Gare.

Rappelons que toute personne est présumée innocente jusqu’à une condamnation définitive.

Garde à vue suspendue, autopsie pratiquée

J’ai demandé le 5 juillet sur les suites du dossier, le Parquet de Rodez a indiqué que l’ajout d’informations judiciaires ne serait pas encore, mais qu’il s’agirait de trois étapes de procédure.
Comme le Procureur de la République Olivier Naboulet l’avait indiqué dimanche 3 juillet dans un communiqué, la garde à vue du mis en cause est suspendue après de dernier a été prise en charge en urgence par les services de psychiatrie. Avec pour conséquence, un rapport de l’interrogatoire du mis en cause.
L’autopsie de la victime en vengeance a été réalisée au service médico-légal de Montpellier. Avec pour but de déterminer plus précisément les causes de la mort et la chronologie des violences subies par la victime.
Les résultats de l’autopsie pourraient être évoqués prochainement par le Procureur de la République lors d’une conférence de presse, ou dans un communiqué.
Si cela a été indiqué le jour de la communication du Procureur général qu’il était plus en cause qu’il a été laissé aux services de police et de justice, le Parquet de Rodez n’a cependant pas confirmé ou confirmé ici, les informations selon eux étaient plus en parce que j’aurais exercé des violences graves avec arme sur l’une de ses deux sœurs, il y a une vingtaine d’années, pour probablement il aurait été condamné.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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