l’essentiel
Le duo de rappeurs toulousains jouea trois soirs d’affiliée cette semaine au Zénith de Toulouse. Un événement après les soirées vécues au Stade en 2019.

« Le Grand Tour » de Bigflo & Oli passe par Toulouse et c’est un événement ! D’abord du fait de la durée de la halte à la maison, pour trois soirs (dont deux à guichets fermés), rien de moins, mais aussi parce que le score de neuf Zénith toulousain sera atteint samedi soir. « Les concerts à Toulouse sont ceux qu’on affectionne le plus, qu’on chérit le plus en général avec les gros concerts de Paris éclaire Bigflo. On aurait vraiment voulu faire un Stadium mais, Coupe du monde de rugby oblige, c’était trop complice, il y avait trop de galères techniques cette année. On espère le faire plus tard. »

De retour de la Nouvelle-Orléans entre deux dates de tournée, les deux frangins se montraient dispos, rieurs et motivés lors de l’échange avec la presse et quelques benévoles du Rose Festival hier après-midi dans l’enceinte du cinéma Pathé-Wilson . À l’occasion de cette heure d’échange à bâtons rompus les artistes ont pris soin de répondre à une multitude de questions, de saluer le travail d’équipe — « le noyau dur présent depuis les débuts » —, de redire le bonheur de jouer à domicile, de regretter l’annulation des dates des petites salles toulousaines en décembre dernier, d’annoncer « un disque avant décembre pour explorer d’autres pistes, pour un retour aux sources du rap qu’on aime ». Et de révéler le lancement d’un tremplin qui offrait alors bien sûr l’opportunité d’évoquer la deuxième édition du Rose Festival.

Paradoxes et stress

« Après la fin de la première édition du festival on vit le paradoxe du gros succès, explique Bigflo, qui a tout de suite été suicidaire par un stress énorme car les attentats, c’est tout de même ! » Confirmation d’Oli : « On a la pression pour ce que ce soit au moins aussi bien donc on cherche encore des artistes et un gros nom en électro ! »

Et Bigflo de confirmer : « Préparer un festival c’est comme faire un puzzle ! » Mais Oli de rajouter : « C’est une expérience intense, on a participé à beaucoup de concerts, de festivals donc con a la double casquette. C’est pour ça qu’on a veillé au moindre détail, jusqu’au catering (cuisine Préparée pour les artistes et les équipes NDLR) parce qu’on sait ce qui importe pour les artistes. »

D’ailleurs, Olympe Chabert (jeudi), Kikesa (vendredi) et Lombre (samedi) qui ont assuré les premières parties méritent attention. Quant à leurs hôtes, Oli a le bon mot de la fin : « On est inspirés, heureux et très fiers de jouer à Toulouse et pour tout ce qui va arriver dans les prochains mois. »

Jeudi 13 (complet), vendredi 14 (complet) et samedi 15 avril (places disponibles) à 20h30 au Zénith de Toulouse (11, avenue Raymond Badiou). Tarifs : de 36.00 à 75.00 €. (www.bleucitron.net).

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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