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Ce jeudi 20 avril, un habitant de Castres dans le Tarn a été condamné à 1 an d’emprisonnement ferme pour détention, transport, offre ou cession et usage illicite de produits stupéfiants. Lors d’une perquisition au domicile de ce père de famille, les policiers ont découvert un garage consacré à la culture du cannabis.

Il quélques jours, les policiers de Castres ont reçu un entretien anonyme les informant de la présence d’une plantation de cannabis dans un lodge du quartier Bisseous, rue des Mimosas. Une surveillance a alors été mise en place et très rapidement, le 17 avril dernier, les copieurs ont assisté à une transaction entre un acheteur et l’homme suspecté de vendre des produits stupéfiants. Une fois la transaction conclue, la caisse a été contrôlée par les policiers avec 8 grammes de résine de cannabis sur lui. Il a également été expliqué qu’il se fournissait ici depuis quelques mois.

A partir de celle-ci, une perquisition en est effectuée dans ce logement. Sur place, au fond du garage, se trouve une petite culture « indoor » avec 10 pieds de cannabis adaptés chacun plus d’1m50 de haut, des extracteurs d’odeur, des filtres à charbon et plus de 200 grains de plantes de cannabis. Des armes de poing ont également été retrouvées à côté des plantes litigieuses ainsi qu’une planche de découpe, une balance de précision, un carnet avec des chiffres et noms cités et des plusieurs plaques d’environ 100 grammes de résine de cannabis.

« Ça ne vous dérange pas d’avoir tout ça dans votre garage alors que vos enfants jouent dans le salon juste à côté ? »

L’homme âgé de 38 ans, père de famille, a expliqué que cette production servait à alimenter sa consommation personnelle. « Je ne fume pas de cigarettes mais je fume 10 joints par jour dans le monde », a-t-il appelé à la barre ce jeudi. Il lui arrivait également de renvoyer à des « connaissances » sur Snapchat. « Et les plaques de résine de cannabis ? Et ça ne vous dérange pas d’avoir tout ça dans votre garage alors que vos enfants joueront dans le salon juste à côté ? », demandai-je au président. « J’avais des dettes à rembourser. , at-il répondu. « Et les armes ? » poursuit le magistrat. « Ce n’est rien ça ! Elles n’étaient pas fonctionnelles, on ne pouvait pas s’en servir ».

L’air plutôt décontracté répond, bras croisés dans le dos et sourire en coin, cet ancien salarié d’une société de sécurité, consommateur de cannabis depuis l’âge de 15 ans, a eu à toutes les questions du tribunal. « Monsieur passe are temps à rigoler alors qu’il encourt 20 ans de prison. Pourquoi avons-nous une attitude ? Il semble que la justice ne soit pas plus crédible pour les trafiquants de stups », a déclaré l’avocat. « Et nous pouvons avoir quelques doutes sur ses explications et notamment sur la présence des armes. Si comme il le dit, elles ne sont pas fonctionnelles, pourquoi les garder ? Ou pourquoi ne pas les ranger ? Ce n’est pas vraisemblable. Selon moi , Monsieur un rôle au-dessus du simple livreur au vu de ce qu’on a retrouvé chez lui », at-il ajouté avant de requérir 2 ans de prison dont 12 mois avec sursis et un maintien en détention pour la partie ferme.

« Nous ne sommes pas à Toulouse la! »

« Je crois que Monsieur le procureur n’a pas du tout saisi la personnalité de mon client. Vous le comparaître à un grand trafiquant de drogue qu’il n’est pas. Nous ne sommes pas à Toulouse la ! moi exagérée. Mon client, accro au cannabis après l’adolescence, est conscient de ses problèmes et du respect d’une obligation de soins », a déclaré l’avocat de la défense.

Après délibération, le tribunal suit les réquisitions du procureur et le père de famille a été condamné à 24 mois de prison dont 12 avec sursis. Il devra se soigner et trouver un travail à sa sortie de détention. Il a également écopé d’une interdiction de port d’arme pendant 10 ans.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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