l’essentiel
Le CO a vu son plan européen perdre de l’épaisseur après le revers contre Exeter dès la première journée. Ce déplacement en Écosse, ce samedi en début d’après-midi, sonne comme une ultime possibilité d’exister dans la compétition. Coupe d’envoi : 14 heures.

C’est fou à quel point planifier des choses peut ne servir à presque rien quelques fois. Regardez le CO.

Alors que les Tarnais n’avaient pas encore posé leurs valises à Edimbourg, une incertitude planait au-dessus de leur mise en place de veille de match, en raison de la relocation du match de Challenge Cup entre Glasgow et Perpignan dans la capitale écossaise. After a possible change of lieu, puis non, et un décalage d’environ une heure sur l’horaire de base prévu, la séance a pu être retenue sereinement, sur le synthétique du DAM Health Stadium – lieu de la rencontre de cet après- midi –, au pied de Murrayfield. Et si, un temps également, le gel a menacé le déplacement du match de Castres du DAM Health à Murrayfiled, les choses sont rentrées dans l’ordre dans la matinée d’hier.

De la rotation

Au fond rien de grave, cela relève plutôt de l’anecdotique. Plus ces petites histoires alimentent l’histoire entre le CO et la Coupe d’Europe. Jamais simple. D’ailleurs, les Tarnais avaient eux aussi un plan pour cette compétition : bien et figurer. Avant la défaite face à Exeter (12-27) n’y a mis un bon coup de pied dedans. « On n’a pas abandonné l’idée de se qualifier, rétorque le coach des trois-quarts castrais David Darricarrère.

Pas rédhibitoire certes. N’empêche qu’elle sacrement galvaudé les chances de qualification pour les huitièmes de finale de la Champions Cup. Castres n’a plus le droit à l’erreur s’il veut envisager un avenir continental. Et même si les entraîneurs olympiens affirment jouer la compétition, difficile d’y croire en jetant un œil sur le XV de départ, dessiné autour d’éléments en manque de temps de jeu ou de jeunes d’avenir. À l’instar de l’ailier Antoine Bouzerand, qui a signé son premier contrat professionnel cette saison, ou du pilier Loïs Guérois et du troisième ligne Baptiste Cope, qui, eux deux, débuteront sur le banc.

Toujours est-il que c’est aussi avec des compositions expérimentales que le Castres Olympique a bien failli atteindre la phase finale de la Coupe d’Europe l’an passé. À voir désormais si l’histoire bégayera. Pour cela, les hommes de Pierre-Henry Broncan devront surtout montrer autre chose. Si la défense, en dépit des 27 points encaissés contre Exeter, a tenu le choc, l’attaque castraise est tombée dans la timidité et l’inefficacité. Erreur à éviter contre Edimbourg, qui a fait trembler les Sarrasins à Londres. « C’est une équipe qui a rencontré beaucoup de vitesse, habituée à jouer sur son synthétique. On devra également être vigilant sur nos attitudes, du fait de son agressivité dans les rucks », pointe Antoine Zeghdar, de nouveau titulaire au centre. Le CO a réfléchi son adversaire, sans doute un plan pour le contrer. Plus d’attention, les plans pourraient rapidement changer.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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