l’essentiel
Après une première période frôlant l’indigence, les Toulousains ont débloqué la situation, face à l’AC Ajaccio samedi 21 janvier au Stadium, par Aboukhlal puis assuré la qualification grâce à Ratao. En 4 minutes top-chrono. Et par un froid de canard. Rendez-vous au tirage ce lundi soir (19h, beIN1) pour connaître leur adversaire en huitième de finale.

Stijn Spierings applaudit des deux mains les supporters du virage Est mais la sentinelle néerlandaise se dépêche de s’engouffrer dans le tunnel menant aux vestiaires. Il est 19h53, samedi soir, et dans le frigo du Stadium le traditionnel tour d’honneur des Violets ne s’éternise pas. Température ressentie : – 3°C.

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On comprend le Batave et on plaint le Norvégien : Kjetil Haug, la doublure de Dupé dans les cages du Tef, qui tout au long de la première période aura été au chômage technique… C’était donc un temps à ne pas mettre un footballeur dehors ce fut aussi un match, au moins jusqu’à la mi-temps, à ne pas aligner deux passes de suite. On exagère à peine. Philippe Montanier opine du chef : « Difficile, oui, notamment lors des 45 initiales minutos… Par la faute d’Ajaccio, déjà, qui même diminué est venu animé de très bonnes intentions. Nous, en revanche, on a péché avec beaucoup de ballons perdus, d’imprécisions.Ce qui nous a empêchés de se créer avantage d’occasions, je confirme. Bien sûr il y a eu du mieux après la pause. Toujours la même musique au foot : quand la technique passe, ça reste convenable… »

Le temps du crime

Et se matérialise à l’heure de jeu par deux réalisations plutôt bien ficelées. Un centre et une reprise au premier poteau/premier servi (1-0, 66e) ; un décalage et une tentative spontanée (2-0, 69e).

« Le boulot est fait, poursuit l’entraîneur des Violets pas mécontent d’aligner, en 2023, un triplé en l’espace de 5 rencontres (avec TFC-ACA 2-0 et AJA-TFC 0-5). apprécie toujours, on entretient cette dynamique depuis le début de l’année. »

En chiffres, cela donne : 4 victoires et un nul ; En lettres, cela signifie que le Téfécé demeure invaincu. Lapalissade.

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En attendant, pour l’heure et alors qu’il ne reste plus qu’une seule échéance à La Meinau pour y défier Strasbourg dimanche prochain 29 à 15 heures, ce mois de janvier peut être qualifié de vertueux. Le coach garonnais préfère assurer : « Si l’appétit vient en mangeant en Coupe de France… Dès le début, on a dit qu’on jouait cette compétition à fond ; et c’est ce qu’on fait. Un vœu pour le prochain tour ? Oui, d’offrir à nouveau le match à nos fanas ; ils le sont devenus, ce soir malgré le temps frileux, ils étaient encore là, nombreux… »

Les Corses aussi, sur le pré. Accrocheurs en diables et pressant très haut en entame. « On voulait embrouiller les Toulousains, traduit le technicien de l’ACA Olivier Pantaloni, les emprecher de developper leur jeu. Se racheter en meme temps de nos sorties precedentes, surtout notre production a Monaco (defait 7-1 le week-end passe) . J’ai aimé que mon équipe soit active, retrouve certaines caractéristiques. Même si je me doutais qu’offensivement on aurait bien du mal à exister. Nous avons été sérieux, appliqués. »

Avis de gros temps en Corse ?

N’empêche, cela fait tout de même, Coupe et championnat confondus, 4 défaites en 5 rencontres. Alors, en crise Ajaccio ? « Tu me fais rire, répond Pantaloni, tu connais très bien les moyens qui sont les nôtres. Puis les tempêtes, on a essuyé quelques-unes. On sait tenir le cap. »

Décidément, une soirée où la météo aura tenu la vedette…

Le dossier technique

TOULOUSE 2 – AJACCIO 0

MT : 0-0.
Stade municipales de Toulouse, 18 708 spectateurs.
Arbitrage de M. François LETEXIER, assisté de MM. Mugnier et Rahmouni / Temps additionnel : 3′(3+0).
Pour le TFC : Aboukhlal (66), Ratao (69).
> FC Toulouse : Haug – Kamanzi (Desler, 70), L. Costa, Nicolaisen (ch. 62), Is. Sylla – Dejaegere (ch./Skyttä, 62), Tsingaras (Spierings, 62), Chaïbi – Aboukhlal (Begraoui, 74), Dallinga, Birmancevic (Ratao, 61)./
Animateur : Philippe MONTANIER.
Remarquer : Sylla (31 ans, proche du maillot Botué).
> AC AJACCIO : Sollacaro – Mo. Youssouf (V. Lebas, 77), Ou. Gonzalez (Cl. Vidal, mt), Avinel (cap.77), M. Alphonse – Bayala, Chabrolle, Mangani (P. Lebas Da Silva, 73), Nouri (cap./R. Camara Vitor, 77) – Botué, Moussiti-Oko (Soumano, 73)./
Animateur : Olivier PANTALONI.
Remarquer : Gonzalez (8, écarte du bras Birmancevic en train de le déborder).

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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