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Grâce à leur belle victoire sur Reims, les Toulousains se sont qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe de France.

« Sur l’échec, sur l’échec », chantait le virage Brice Taton, elle alors que le TFC menait 3-0 et s’ouvrait le chemin des quarts de finale de la Coupe de France. Une manière de chambrer gentiment l’entraîneur de Reims, Will Still et de tourner la page de cette petite phrase prononcée dimanche par le coach, annoncént qu’il viendrait à Toulouse pour «facasser le TFC».

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Hier, les Violets se sont ouvertes les portes d’un deuxième quart de finale de Coupe de France en trois ans. Et avec la manière en venant à bout d’une équipe rémoise envahit depuis le mois de septembre toutes les compétitions confondues (sept victoires et sept nuls). Excusez-moi du peu. Et c’est un Montanier «ravi» qui a quitté le Stadium hier soir. Enfin presque car deux de ses hommes forts, Nicolaisen (genou) et Dejaegere (mollet) doivent passer des examaminos médaux jeudi 9 février au matin. Le Belge était d’ailleurs annoncé titulaire lors de ce match mais a été remplacé au dernier moment pas Vincent Sierro, pour sa première titularisation.

Près de 18 000 supporters un mercredi à 18h !

25 min. C’est le temps qu’il a fallu aux Violets pour prendre l’ascendant sur le match, bien contrarié par une équipe rémoise joueuse et parfaitement organisée pour généraliser l’animation toulousaine. Plus comme une frappe de Balogun déviée par Haug lors de son premier match, les joueurs de Will Still ne sont pas dans la nature avec trois dangers. Tout l’inverse des Violets qui même dominé et procédant par contre, se sont procuré de très bonnes occasions. C’est d’ailleurs pendant un de leurs temps faibles que les coéquipiers de van den Boomen allaient ouvrir le score (23) sur une merveille de requête travaillée à l’entraînement.

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Peu à peu, les locaux remettaient le pied sur le ballon et les vagues commençaient à affluer sans discontinuer sur les buts adverses. Le but d’Aboukhlal seul dans le dos de la défense lancé parfaitement par Faitement par Rouault permet aux siens de se mettre à l’abri de tout fracas (36). Et le score aurait pu être bien plus lourd. De très nombreux centre à ras de terre – notamment de la part du très remuant Thijs Dallinga – dans la surface n’ont pas trouvé preneur (27, 30, 32, 33) avant que le Hollandais rate par deux fois le but du 3- 0 (45, (45+1).

Un quart de finale à la maison

Les Toulousains ont ensuite évolué très bas, devaient venir les Rémois et s’exposer aux assauts des visiteurs qui finissaient par marquer grâce à Cajuste en fin de rencontre. C’est le seul petit regret qui trottait dans la tête de Philippe Montanier en fin de match. Plus Logan Costa (fille impressionnante) et ses partenaires ont globalement tenu la baraque.

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À l’heure de jeu, les Violets ont régalé une nouvelle fois leurs 17 650 supporters (un mercredi à 18h15 !), sur un mouvement de grande classe. Aboukhlal, Desler, van den Boomen et Chaïbi à la conclusion d’une action d’école venue sceller la partition de la rencontre (62). « C’est notre jeu d’avoir le ballon et de combiner, mais j’ai beaucoup apprécié ce mouvement », souriait l’entraîneur en fin de match. Ce dernier va attendre avec impatience le tirage au sort, croisant les doigts pour disputer le quart de finale à la maison. Voilà les Toulousains à deux matchs du Stade de France.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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