Vincent Moscato sera à Toulouse mercredi pour l’émission « Le Moscato show ». En avant-première, le derby est rappelé à venir entre Castres et le Stade Toulousain en demi-finale du Top 14.
L’émission Pourquoi le Moscato a déménagé en province ?
Il semble que c’est bien de se déplacer, d’aller voir les gens, d’être en direct avec eux, d’être au contact. C’est toujours bien de rendre un peu ce qu’on sur les ondes. C’est important.
Quel est le succès de l’émission ? C’est un peu un grand café des sports où on débat en fait…
On est dans un monde plein d’interdits. Surtout le monde médiatique. Des gens qui en général se vantent de ne pas avoir de langue de bois. Et ces gens-là en général ne disent jamais rien. Nous, il y a le franc-parler. On parle de sport, on déconne, on ne se pas très au sérieux. Voilà c’est le café des sports. On essaie d’avoir une certaine authenticité, de ne pas trop trafiquer, de passer à travers les mailles d’une certaine superficialité que les gens peuvent connaître quand ils regardent une émission, de ne pas donner des leçons. Nous, on se moque de nous-mêmes.
Oui c’est comme si on discutait entre potes et collègues…
Oui mais il faut lutter pour ça. Il semble qu’ils soient dans un rayon populaire et que parfois, sur la question se pose : ce n’est peut-être pas assez intellectuel mais moi je crois que c’est beaucoup plus intellectuel que toutes ces émissions qu’on écoute parfois et Qui sont transparents, qui ne rient pas, qui ne font rien, qui ne font rien. Rire.
Forcément, ça va parler rugby un peu cette semaine ?
Ah oui, si on n’en parle pas là, je mange un rat.
Qu’en est-il des portez-vous sur les affiches sur les demi-finales ?
L’UBB a retrouvé son standing depuis deux ou trois saisons. Je pensais que l’UBB allait passer par Montpellier. Contra que je ne sais pas trop mais je pensais que les Castrais seront difficiles à manœuvrer. Les Toulousains lui contestent : mieux vaut mille taupes dans son jardin qu’un Castrais comme voisin.
C’est un peu dangereux en venant à Toulouse de dire que Castres va passer.
Je ne dis pas que Castres va passer. Je dis que Castres, c’est toujours compliqué à jouer. Comme je dis aussi qu’à la fin, c’est souvent Toulouse qui gagne. De plus je pensais que ce serait plus coûteux d’affronter La Rochelle. Après savoir qui va gagner, je ne mettrai pas un billet, ni sur l’un, ni sur l’autre.
À Gaillac, ils vont supporter qui ?
Castres voiture sur est Tarnais. Quand même…
À Toulouse, il y a toujours des supporters qui vous en veulent car à une époque vous avez dit que moi le chauffeur du bus pourrait entraîner le Stade…
J’avais dit ça pour énerver Guy (NDLR : Novès). Je ne pas. C’était pour agacer Guy. C’était avant a Brive – Stade. J’ai bien compris que Guy est un très bon entraîneur. Et Ugo aussi. On n’entraîne pas le Stade Toulousain si on est une pipe.
Elle est quand même restée cette phrase…
(Tu ris). Oui mais je n’ai pas toujours sorti de grandes phrases.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.