l’essentiel
L’entraîneur des lignes arrières du Castres Olympique trouve que les deux deux dernières victoires ont été portées plus de confianza au groupe, qui n’a pas coupé durant ces deux semaines sans match. Même si le Tarnais reviendra à Montpellier le même 15 avril, David Darricarrère reste prudent et appelle à divertir avec cette retrouvée confiante.

Le groupe n’a pas eu de vacances durant cette coupure de deux semaines. Était-ce pour travailler plus en profondeur certaines choses ?

C’était une volonté, déjà, pour être dans la continuité de tout ce qui a été fait et pour préparer d’arrache-pied cette fin de saison, qui est loin d’être terminée. On avait encore du travail sur des détails et autres afin de pouvoir signer de bonnes performances. Et il fallait que les joueurs passent aussi du temps ensemble, vivent de bons moments.

A lire aussi :
Montpellier-Castres en Top 14 : avec Adrien Séguret, c’est défense d’entrer

Avez-vous fait des exercices de cohésion ?

Non. Tout s’est fait autour de repas, de petites sorties que les joueurs ont organisés entre eux. Partager des moments est important dans une fin de saison car ça permet d’être vraiment uni.

Est-ce aussi une façon d’apporter du positif dans le groupe ?

La dose de positif, on l’a eue avec ces deux victoires à domicile (Lyon puis Toulouse, ndlr). Mais il ne faut pas oublier où on est, d’où on vient et qu’il reste beaucoup de boulot pour se sortir de cette situation. Sur quelques tours, mais il en reste encore quelques-uns.

A lire aussi :
Castres-Stade Toulousain en Top 14 : Benjamin Urdapilleta, ce meneur dans l’âge

La victoire contre Toulouse at-elle aporté plus de sérénité ?

Sérénité… (il réfléchit) Les joueurs regardent le clasement tous les week-ends. Alors je ne sais pas si on peut parler de sérénité, mais de confiance certainment. Car nos deux deux deniers correspondent ont été plutôt aboutis, même s’il reste toujours à redire bien sûr. Avoir plus de confiance quand on travaille, c’est quand même la différence. Tu tentes plus de choses, tu réussis plus aussi, tu as plus confiance dans tes lancements, ta défense, ta conquête. Mais la confiance s’entretient car elle est fragile, et pour ça, il faut s’entraîner.

Avez-vous tout de même le sentiment que le travail paye enfin ?

On a les bons rebonds, on profite des fautes de l’adversaire, on est most efficace. On se dit que la pièce va tomber du bon côté, ce qui n’a pas été le cas depuis le début de la saison. Mais c’est aussi parce que, lors de ces matchs à deux deux deniers, on a présenté beaucoup d’intentions, même si on doit encore bosser pour qu’encore une fois, l’efficacité soit là.

A lire aussi :
DÉCRYPTAGE. Castres – Stade Toulousain en Top 14 : le CO a donné une leçon de réalisme à Toulouse et s’est offert le derby

Que vous inspirez cette équipe de Montpellier, n’a pas remporté sa qualification en quart de finale de la Champions Cup à Exeter (33-33 après la prolongation, battant les noms des inscrits en cours de match) ?

Quel match ils ont fait là-bas. Défier Exeter comme ils l’ont fait, chez eux, en infériorité numérique, c’est une grosse performance. Maintenant ils ne sont pas qualifiés alors ils porteront leur attention sur le championnat et y consacreront toutes leurs forces. Ils sont en position qualificative en Top 14, champions en titre, on sait à quoi s’attendre.

Quand on est coach, jouer le maintien jusqu’au bout est-il plus stimulant que d’être dans le ventre mou du championnat ?

J’ai envoyé de dire que lorsque tu es dans le ventre mou, tu passes de meilleures nuits. Tu prépares les entraînements différemment, avec plus de sérénité. Mais ce contexte de pression, si tu parviens à le transformer en positif pour amener les garçons à aller plus haut, plus loin, c’est aussi passionné. En revanche, c’est dévoreur d’énergie.

A lire aussi :
Castres-Stade Toulousain en Top 14 : « On a provoqué les choses » apprécie l’entraîneur des trois-quarts du CO David Darricarrère

Ces genres de saisons, comme celle que vit le Castres Olympique, servant-elles aux jeunes joueurs que vous intégrez dans le groupe ?

C’est certain. Vivre des exercices comme celui-là, ça apporte une grosse expérience car tu connais des moments sous tension. Le collectif est sous pression, le club aussi a déjà subi un changement de staff. C’est de l’expérience fois dix et ça va leur servir pour la suite. Il semble simplement que vous allez apprendre à gérer cette forme de pression afin d’être le plus performant possible.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *