Le « jour du dépassement » interviendra plus tard en 2023 qu’en 2022. Cette année, la date est fixée au 2 août contre le 28 juillet en 2022. Mais le retour des 5 jours n’est pas vraiment une bonne nouvelle.
Au milieu du réchauffement climatique, des catastrophes naturelles et des incendies, une bonne nouvelle émerge. En 2022, la date du « jour du dépassement » était fixée au 28 juillet contre le 5 août cette année. Une date qui se rapproche du niveau de 2010 où le « jour du dépassement » était le 7 août. Cela restait bien loin de 1970 où cette date était estimée au 29 décembre.
Le « jour du dépassement » désigne chaque année le jour où l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources que la planète peut produire en un an sans s’épuiser. Le reste de l’année est « à crédit » sur la planète.
Ce n’est pas pour autant une bonne nouvelle. Le site Earth Overshoot Day, en ligne avec le think tank américain Global Footprint Network, qui publie ses calculs indique que sur ses cinq jours une journée est due « à de véritables avancées » et les quatre autres jours sont liés à « l’intégration de données améliorées dans la nouvelle édition de s comptes ». La situation planétaire est donc en réalité arrangée d’une seule journée d’après leur nouvelle méthode de calcul.
« Il faudrait gagner au moins 19 jours pour un »
Cité par Occitanie-tribune, c’est une amélioration bien trop insuffisante pour Jean-Louis Bergey, expert à l’Agence de la transition écologique (ADEME) : « Il pourrait être possible de gagner au moins 19 jours par an sur les prochaines sept années » pour « tenir la feuille de route climatique recommandée par les experts du Giec, il y a une réduction des émissions mondiales de 43% d’ici 2030 ».
La France ne fait pas partie des bons élèves selon Earth Overshoot Day, si le monde entier consommait comme les Français, le « jour du dépassement » serait le 5 mai et il faudrait 2,9 planètes Terre pour subvenir à nos besoins.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.