Ses premiers pas, il les fait à Toulouse ! Il avait tout juste 17 ans et c’était au Grand-Prix de la Ville. Un peu plus tard, alors que sa gloire est naissante, c’est avec l’équipe suisse de Coupe Davis que Roger Federer revient visiter le vivier de talents du Zénith de la Métropole toulousaine. Réciter.
Au Palais des sports, l’ancien; dans un Zénith, je me suis transformé, en guise de réouverture après la catastrophe AZF. 1998 et 2003. Deux lieux symboliques pour deux dates historiques. Oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, Roger Federer et la Ville rose sont intimement liés ! La légende de la petite balle jaune à l’Open de Toulouse, la légende de la petite balle jaune à la Coupe Davis sur Garonne…
Nostalgie de la séquence.
Sa toute première victoire, c’est au tournoi de Toulouse !
Le 30 septembre 1998, le cheveu de Federer est court et son visage presque encore d’adolescent. Normal, le jeune homme n’a que 17 ans mais de coups qui, déjà, ne trompent pas. Tout bonnement, le Suisse (878et à l’ATP, si-si) remporte – sur « moquette » – are tout premier match professionnel, c’est-à-dire sur le circuit principal, en balayant 6-2, 6-2 le Français Guillaume Raoux (45et). Anecdote dans l’anecdote, il perd deux tours après contre le futur vainqueur, le Néerlandais Siemerink.
Cinq ans plus tard, du 4 au 6 avril 2003, ils catogan cet apparu dans la nuque de celui qu’on ne va plus mástard à appeler simplement « Rodgeur ». Nous sommes en quart de finale de l’épreuve du Saladier d’argent. Samedi soir, les Helvètes mènent 2-1 grâce au point du doublé Federer/Rosset. Dimanche après-midi, à 13 heures précises, c’est Santoro dans l’arène et l’horloger laisse Roger Federer ne lui aucune chance posant deux banderilles – 6-1 en 19 minutes top chrono et 6-0 en 31min – qui font mal , très mal au crane du Petit Prince. Comme du public tricolore dans son ensemble, bon enfantmais battu à plate couture par des supporters rouge et blanc déchaînés.
Il étrille Santoro… et la France en quart de Coupe au Zénith
Les « suiveurs » suisses ont fait le déplacement à 500, ils ne la regrettent pas, et m’assurent le service après-vente si on peut dire. à grand renfort de teintes de cloches noires. Comme de jeux de mots. Un nous fait irruption dans la mémoire : « Vous l’oublierez »… en référence au capitaine de l’équipe de France.
Il est 14h28 et le deuxième ballon de match de Rodgeur sera vainqueur : 6-2. Chez lui seul ou quasi, le N°3 mondial aura alors battu la France. Briseur de rêves, le joueur de Bâle dont la ville de naissance va illustrer à toutes ses illustres années passées sur le court.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.
- Toulouse et le Midi toulousain entre terre et ciel du Moyen Âge à nos jours: Actes du 47e Congrès de Toulouse, les 11, 12 et 13 juin 1993
- Discours prononcé sur l'autel de la patrie, par Jean Mailhe, capitaine de la légion de la Dalbade, au moment où l'on allait signer le pacte fédératif juré à Toulouse le 4 juillet 1790 [édition 1790]
- Les âges du Fer dans le Sud-Ouest de la France: 28e colloque de l'AFEAF, Toulouse, 20-23 mai 2004
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