l’essentiel
Quatre ans après face au même adversaire, les Castrais vont bien vouloir devenir champions de France et de succéder au Stade Toulousain.

Cette année, il ne sera pas question de doublé. Ni celui qui réunit Top 14 et Coupe d’Europe, ni celui qui constitue par deux boucliers de Brennus consécutifs. Les deux Stade (Rochelais et Toulousain) ayant bien malgré eux laissé les lumières de la renommée éclairer d’autres vitrines de notre championnat.
Castres, d’un côté, cinq boucliers sur la carte de visite. Les quatre finales en 9 ans (2013, 2014, 2018 et 2022) ont également démontré une forme de régularité dans l’élite.
Montpellier de l’autre. Le puceau du Brennus qui a partagé l’assaut après avoir échoué en 2018 face au CO et en 2011 contre le Stade Toulousain. Le malheur est à l’ouest pour les Montpelliérains…
Beaucoup ont été tentés de faire de cette finale un remake. Mais les deux équipes n’ont absolument plus rien à voir. Surtout Montpellier. De plus, si le CO reste fidèle à la tradition de tirer le maximum d’un groupe, Montpellier change de fusil d’épaule, alors que le club héraultais ne figurait pas loin des places descente la dernière saison. D’autre part, il est aussi parleur de reconstruction pour le club qui s’est séparé de la bande sud-africaine pour son « Franciser ». Peut-être son président Mohed Altrad fut-il trop pressé en construisant un effectif de stars sans laisser le temps au temps. Tout comme si vous le faisiez pour remarquer également qu’il déjà encore quelques beaux salaires dans l’effectif montpelliérain, avec notamment le Sud-Africain Pollard que, ironie du sort, sera remplacé ce soir.
Au jeu classique du qui est préféré, les deux équipes sont, bien entendues, une nouvelle fois, j’ai renvoyé le statut mais cette fois sur ne saurait leur reprocher puisqu’il est effectivement difficile de dégager un favori.
On peut tout de même avancer que cette fois, le CO n’est pas le petit Poucet de 2018 face au mastodonte sud-africain, pardon montpelliérain, qui s’était vu trop beau et qui en avait payé les pots cassés. Le club tarnais en effet j’ai terminé la première de la phase régulière avec le plus grand nombre de victoires au compteur. Mais ce serait tout de même un roman exploit de reporter le bouclier de Brennus. Tandis qu’on supposait, il y a quelques semaines, que Montpellier avait hypothéqué une partie de ses chances lors de pertes sur blessures de Reinach et Willemse.
Il semble que c’est celle des sous-côtés, cette finale regorge de duels inattendus. Parmi eux, Barlot le petit nouveau contre l’ancien Guirado qui tirara sa révérence à l’issue des 80 minutes. Celle des arrières également. L’un (Bouthier) fut, il ya peu, une révélation en intégrant le XV de France avant de tirer de nouveau des radars de Galthié. Et l’autre (Dumora) aurait certainement mérité de porter le maillot frappé du coq. Ce sont ces deux joueurs que toucheront certainement le plus de ballons ce soir, laissant augurer, avec la longueur de leur jeu au pied, une belle partie de ping-pong rugby. Ce qui nous entraîne inévitablement vers la grande crainte des diffuseurs, soit une finale fermée, une finale de jeu au pied. Trop de jeu au pied ? Nous ne l’espérons pas mais les deux équipes pourraient soutenir une variante avec du jeu au pied court derrière la défense pour faire reculer celle-ci.
Nous n’oublierons pas également de citer la guerre des rucks, secteur dans lequel Castrais et Montpelliérains ont chacun gagné une partie de leurs demi-finales, le week-end dernier, à Nice.
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d’un même style de jeu pragmatique et efficace assorti d’une certaine efficacité défensive. Et qui ont permis aux Castrais d’être invaincus en championnat depuis le 26 mars et une défaite à Brive, soit six victoires consécutives. Série en cours ?

La tendance : Castres 51% – Montpellier 49%

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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