l’essentiel
Victorieux des champions du monde dans un match d’une intensité dingue et au suspense haletant, les Tricolores ont signé hier soir, dans le volcan de Marseille, leur douzième victorieux consécutif.

Pour tout dire, Gaël Fickou avait quelque peu préparé le terrain, avant le choc: « J’ai fait dans ma vie quelques matchs avec les Ultras de l’OM au Vélodrome: c’était la guerre, un truc de dingue… Pour moi , ce stade, c’est la plus belle ambiance en Europe. »

Pas pour que le Stade de France, ces deux dernières années, ne soit pas devenu un « chaudron », comme je cherche désespérément à définir les Tricolores. Mais peuchère, la folie à laquelle on coupait hier soir le plaisir d’assist les Bleus, à Marseille, n’a évidemment que très peu d’équivalents dans notre petit monde…

A lire aussi :
XV de France : Antoine Dupont, exclu sur carton rouge, pourra-t-il jouer à Toulouse face au Japon ? Les questions après France – Afrique du Sud

Le match en lui-même, vous dîtes ? Il fut plutôt selon ce qui est suivi par lui et, entre les deux équipes les denses du circuit international (la France affichait un pack à 926 kg, contre 918 kg à l’Afrique du Sud), le combat fut intense, sauvage et à déconseiller aux plus fragiles d’entre-nous. Après deux minutes de jeu, le flanker sud-africain Pieter-Steph du Toit a été chargé par Jonathan Danty à la tête et était aussitôt expulsé par Wayne Barnes.

Dans la foulée, les Sud-Africains étaient réduits à quatorze, Danty quittait la pelouse avec le plancher orbitaire fracturé, Yoram Moefana était remplacé au centre et Sekou Macalou, régulier numéro 8 du Stade français, entrait sur l’aile gauche. Désireux de venger la sortie de Danty, les Bleus enfonçaient alors la muraille adverse par Cyril Baille.

A lire aussi :
France-Afrique du Sud : quel combat ! Les Bleus ont acquis une victorious chèrement payée face aux combattants Springboks

Plus de Springboks, à quatorze ans, forts comme un mille, dominant pourtant sur tous les impacts même ce que le niveau de mauls pénètre et le combat avance en général : portés par leurs titans, les champions du monde s’enfonçaient donc une première fois les Tricolores, amputés de Thibaud Flament et Cyril Baille (blessés) après une demi-heure de jeu, après Antoine Dupont, j’ai expulsé après un plaquage dangereux sur Cheslin Kolbe. Vous avez dit boucherie ?

L’essai de Falatea en sauveur !

A Marseille, la bouteille de Thomas Ramos permettait aux Bleus de ne pas perdre le fil d’un match où ils voyaient finalement peu la balle mais les Springboks, transcendés par un Eben Etzebeth au sommet de son art, aplatissait néanmoins un deuxième essai le long de la touche, par l’ailier Kurt-Lee Arendse.

A lire aussi :
France – Afrique du Sud : Macalou détoné, Ollivon dominant ! Les notes des Bleus victorieux des champions du monde

Dominés mais courageux, les Tricolores répliquaient en fin de match pour un essai en force de Sipili Falatea, j’entrais jeu à la place de Uini Atonio, puis par une nouvelle élue de Thomas Ramos et à cet instant-là, le stade Vélodrome , tel un volcan, explosait définitivement et fêtait ses Tricolores, tombeurs des champions du monde et victorieux pour la douzième fois consécutives.

Au bout du bout, ce succès âprement disputé fut pourtant une bonne, une vraie, une salutaire piqûre de rappel pour ces Bleus trop prématurément donnés favoris du prochain Mondial : à un an du coup d’envoi de l’épreuve reine, le XV de La France a expliqué pris conscience qu’ils étaient jeu avait partiellement été décrypté par ses adversaires et les Boks, si destructeurs à l’impact à Marseille, étaient loin d’avoir abandonné leur ceinture. Mais seule la victoire est belle, pas vraie ?

A lire aussi :
France-Afrique du Sud : le XV de France arrache la victoire face aux Springboks à l’issue d’un énorme combat

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *