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Licenciée au Tennis-Club auscitain, Léa Godallier a conservé son titre de championne de France dimanche dernier. Dans la foulée de son sacre, la n° 2 française s’est envolée à destination de Dubaï pour disputer le championnat du monde de padel.

Les favoris à leur propre succession avant le coup d’envoi du championnat de France de padel que s’est déroulé du 21 au 23 de octobre sur les terrains du Toulouse Padel Club, Léa Godallier et sa partenaire Alix Collombon, n’ont pas dérogé à la règle. Mieux encore, la paire n’a laissé pratiquement aucun espoir aux autres équipes.

« J’ai subi une petite péripétie, il paraît que mon partenaire – qui était engagé dans une autre tournée en Espagne –, est arrivé juste au moment de disputer notre premier match la veille au soir ; le concours c’est très bien passé. On a gagné assez facilement nos trois premières rencontres. En demi-finale, on s’est fait une petite frayeur parce qu’on a perdu le deuxième set… Une première depuis qu’on joue ensemble depuis maintenant deux ans. Sur celle-ci un peu piquées au vif et le demain on a reporté la finale 2 sets à 0 en ne laissant aucun jeu à la paire adverse », a déclaré Léa Godallier, licenciée au Tennis-Club auscitain (TCA) depuis dernier. Un parcours sans accroc que propose au natif de Tahiti un deuxième titre national, et une cinquième couronne à son partenaire lyonnaise.

Léa Godallier avec le trophée de championne de France de padel.
DDM – SEBASTIEN LAPEYRERE

« J’ai signalé une fois le plus de points à l’équipe de France »

Membre de l’équipe de France, Léa Godallier et pouvait pas rêver d’une meilleure préparation, à quelques débuts du championnat du monde de padel qui est arrivée à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, du 31 octobre au 5 novembre. « On part à huit joueuses et pour chaque rencontre face à une autre nation il y a trois parties, donc il y en a que 6 filles qui jouent. C’est le sélectionneur qui décide de la composition des équipes. Mais je sais déjà que moi et Alix on joue tous les matches car on est les mieux classées », confie la padeleuse, classée au 45e rang mondial, que s’est envolée ce mercredi à destination du golfe persique.

Si les Tricolores ne savent pas encore leurs adversaires en phase de poules – le tirage au sort a lieu ce samedi 29 octobre –, ces dernières débuteront la compétition avec de belles ambitions. « L’objectif est de faire mieux que lors du dernier mondial l’an passé, où l’équipe de France a terminé en 4e position. Si on ramène une médaille de bronze, c’est déjà extraordinaire. Le sélectionneur vise cette médaille, mais cela va être très dur », partage Léa Godallier, tandis que l’Espagne et l’Argentine font figure d’épouvantails.

« Sur le plan individuel, encore une fois le plus des points à l’équipe », souffle la championne d’Europe 2019, qui compte bien avec l’équipe de France sur le chemin de la victoire et décrocher par la même occasion une première médaille intercontinentale .

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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