L’école est de retour, et il semble que j’ai plus à dire sur les plantes. Talking Plants revient, mais maintenant bimensuel plutôt qu’hebdomadaire.
Maintenant, retour à la transition (presque) normale avec une sélection d’histoires de ce grand État du Sud, la Tasmanie…
Quand quelqu’un mentionne le Tasmanian Blue Gum, nous pensons à un arbre imposant comme ceux ci-dessus (jusqu’à 90 mètres dans certaines forêts de Tasmanie), avec de longues feuilles lancéolées suspendues à des branches souvent drapées d’écorce déchiquetée.
Peut-être aussi un peu de ce feuillage juvénile bleu glauque distinctif si l’arbre est endommagé d’une manière ou d’une autre ou s’il y a des semis à proximité.

Je pense aussi aux maisons mitoyennes de Melbourne, dans les années 1970, plantant courageusement (c’est-à-dire bêtement) un jeune arbre dans leur minuscule cour avant.
Pourtant, il existe une variante – «l’écotype» – que ces gens du centre-ville auraient pu planter avec plus de prévoyance. Ce sont des formes à plusieurs tiges (« mallee ») atteignant seulement 4 mètres environ où elles poussent sur des promontoires de granit exposés dans l’est de la Tasmanie (une forme similaire pousse également à Wilsons Promotory à Victoria).
La question que je me pose, cependant, est de savoir pourquoi cette variante n’est pas disponible pour pousser dans nos jardins familiaux. Il se peut que la génétique ne limite l’espèce que jusqu’à présent, et loin de la côte, vous pourriez avoir un eucalyptus à croissance plus lente mais toujours assez grand à votre porte d’entrée.
Une autre raison pourrait être que le Blue Gum de Tasmanie n’est pas le mallee le plus joli ou le plus intéressant. Si vous voulez un petit eucalyptus, il y en a beaucoup de meilleurs avec des fleurs plus voyantes et des fruits plus intéressants.
Si vous avez à cœur un Blue Gum de Tasmanie, vous feriez peut-être mieux d’acheter une maison dans un bloc plus grand quelque part dans la banlieue ou au-delà. Ou mieux encore, déménager au Cap Tourville.