Pour sa première expérience d’entraîneur-chef à la tête du Fenix Toulouse, Danijel Andjelkovic (43 ans) est l’entraîneur numéro un de la Starligue.
Danijel, racontez-nous comment vous voyez cette nomination ?
J’avais déjà été surpris d’être nominé (il sourit). Je me suis juste dit : « Super, ils sont au moins quelques-uns à avoir vu ce que l’on avait fait de bien cette saison. » Quand je suis né à Paris (jeudi soir) pour la soirée organisée par la Ligue nationale de handball, je savais qu’il était cinq [Entrerrios (Nantes), Anti (Aix-en-Provence), Gonzalez (PSG), Leriche (Cesson-Rennes)], dont certaines très renommées ; et je ne pensais pas du tout gagner. Quand on a prononcé mon nom je ne peux pas cacher que j’ai été heureux, bien sûr.
Que représente pour vous ce titre de meilleur entraîneur du championnat ?
C’est surtout une récompense pour le club, l’ensemble du staff et les joueurs. Sur mon énorme d’énergie et d’investissement dans notre travail. C’est aussi une source de motivation pour la saison qui arrive avec la raison la plus importante pour cela qui continue de progresser dans n’importe quelle équipe. On a vecu une saison plutôt pas mal mais la fin laisse un goût amer (7et) car on n’a pas obtenu ce que l’on cherchait. Après, il ne faut pas oublier que l’on a des moyens sensiblement moins élevés que d’autres.
Pour une première saison en tant que numéro 1, c’est tout de même un coup de maître…
Franchement, j’aurais bien échangé ce titre contre la sixième place (qualificatif pour la Ligue Européenne, NDLR). Je parle de récompense collective et j’englobe dans tout ça le Président (Philippe Dallard) qui a pris le risque de proposer ce boulot à un entraîneur tout neuf (sourire).
En quelques mots, comment définiriez-vous le style Andjelkovic ?
Travailler. Application. Discipline, sur le terrain et en dehors. Et l’innovation, aussi. C’est une philosophie commune entre Rémi (Calvel, fils adjoint) et moi. On ne se cache pas, on prend nos responsabilités quand il le faut. Et je rajouterai aussi le mot « apprentissage » car on apprend tous les jours et on va continuer d’apprendre encore !
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.