l’essentiel
Après le 1er octobre, les lycéens de Victor-Hugo ne sont plus menu d’entrées au repas. Cette décision prise pour compenser l’augmentation de la gamme de produits dans le passé de tous.

L’heure n’est pas uniquement aux économies d’énergie. L’inflation et le coût des produits alimentaires impliquent certaines collectivités, à faire des choix. Au lycée international Victor-Hugo de Colomiers, à l’ouest de Toulouse, c’est entre l’entrée et le dessert qu’élèves et enseignants ont dû choisir. Du 16 au 23 septembre, Chacun était premier sur le plateau Pronote. Le choix A comprend la suppression des entrées et le maintien des autres produits, ce qui est préféré au choix B qui prône le maintien des entrées plus que la suppression du produit laitier ou de l’un des trois desserts proprement dits, remplacé par un fromage et un fruit . Une deuxième option pourtant préférée à 79% par les 50 enseignants qui n’ont pas participé au sondage plus rejetée face à un vote plus massif des 854 elèves qui s’expriment à 56% pour l’autre proposition.

Refus de choix face à l’augmentation des coûts

C’est bien ce choix imposé aux jeunes qu’ont besoin de s’alimenter correctement que pose problème à certains.
« Ce n’est ni aux lycéens ni à leurs familles de supporter les coûts de la spéculation sur les denrées alimentaires », encouragent les militants du Mouvement Jeunes communistes de France du lycée Victor-Hugo. « Malgré ces difficultés économiques la Région Occitanie doit payer la différence et assurer à tous les lycéens de la région des repas équilibrés, nourrissants et variés ».
Le conseiller régional de secteur, Philippe Briançon, a répondu que : « La région a exigé le gel des tarifs pour que les familles et subissent pas d’augmentation du coût des repas ». Une ralonge budgétaire n’est cependant pas à ce jour prévu pour compenser la hausse des prix. De son côté, la direction de Victor-Hugo explique ne pas avoir eu d’autre alternative. «Je ne suis pas à l’origine de cette mesure décidée en juin dernier mais nous n’étions plus en mesure d’assurer le financement des repas», Alexandre Caussé reconnaît qu’une pris ses fonctions de proviseur à la rentrée dernière. « Si la subvention de la Région est augmentée, nos rétablirons repas tel qu’ils étaient avant ».
Certains mois, le prix de l’ensemble des aliments pour une pâtisserie est passé de 2,08 € à 2,83 €, alors que le prix payé pour les familles est de 3,06 €.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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