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Les personnels soignants de la clinique des Cèdres à Cornebarrieu sont de plus en grève, mardi 28 juin, pour dénocer leurs conditions de travail que dégradantes.

Enseignement général, pénurie d’étudiants qualifiés, primo-étudiants, le personnel de la clinique des Cèdres à Cornebarrieu est le plus en grève, mardi 28 juin, en raison du manque de conditions de travail fortement dégradées après la pandémie de Covid-19. Ils étaient près de 200 personnes à manifester à l’entrée de la clinique et à brandir des banderoles.

A qui fait écho à celui des urgences de Purpan et Rangueil à Toulouse. Selon Nadine Gros, rapportée dans un post après 1988, elle est encore plus que consciente de l’établissement de santé qui fait partie du groupe de santé Ramsay, également propriétaire des cliniques de l’Union et Croix du sud.

« Il manque 60 infirmiers »

« Nous manquons de personnels depuis le Covid, explique l’infirmière. L’homme qui compte 60 infirmiers, 300 sont actuellement en poste, il compte également 20 aides-soignantes et environ 5 manipulateurs en radiologie. »

Ce qui a mis le feu aux poudres, « c’est la majoration des premières mises en place par la direction », a ajouté Nadine Gros. « Il s’agit d’une décision unilatérale qui concerne quelle partie du personnel, ce que nous dénonçons », ajoute-t-elle.

« De manière générale, il y a beaucoup trop de résultats entre les anciens et les nouveaux, beaucoup de différences de salaires entre les cliniques du même groupe Ramsay Santé », assure les personnels en grève, notamment aux urgences à l’origine du mouvement de contestation .

Une centaine de lits fermés

La direction de la clinique des Cèdres n’est pourtant pas ignorante d’une situation de pénurie qui dure.

«Cer mouvement de grève touche la mairie des services, mais on s’est plus en capacité d’accueillir les urgences vitales et a décidé de déclarer les hospitalisations, explique le directeur de la clinique Yildiray Kucukoglu. Au regard de ce qui se fait dans différentes communes, les établissements de santé ont pris des mesures en faveur des soignants, on veut aussi valoriser le travail de nuit qui est de moins en moins attirant. Après les deux dernières années de pandémie, nous avons enregistré un solde négatif important de plus de personnel soignant. Cela est devenu compliqué de mobilisateur les vacanciers et cela s’accompagne de lits fermetures». Selon l’adresse, la clinique des Cèdres a dû fermer une centaine de lits sur une capacité totale de 540.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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