Le premier open de padel de Toulouse vient de fermer ses portes, après avoir vu défiler plus 10 000 spectateurs en cinq jours au sein du Palais des sports André Brouat.
40° à l’ombre, 10 000 spectateurs, 20 000 bouteilles d’eau distribuées… La première édition du Human Padel Open de Toulouse reste dans les mémoires. Dimanche 19 juin s’achève l’étape française du World Padel Tour, première de cette importante organisation dans l’Hexagone.
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Une réussite pour lui lancée par de nombreux autres Robin Haziza, ancien joueur et directeur du tournoi toulousain. « Pour une première le résultat est assez exceptionnel à moreieurs titres, se réjouit-il. C’était un succès populaire, on a dépassé de loin toutes les espérances au niveau de la fréquence. Tout le tissu économique local en profité, et d’un point de vue sportif, la compétition était d’un excellent niveau. »
Sans parler de l’ambiance au sein du Palais des sports André Brouat, que l’ensemble des joueurs a tenu à saluer.
Deux finales de haut niveau
Le premier a profité de cette ambiance, c’est l’Argentin Franco Stupaczuk. Le meilleur joueur du tournoi et vainqueur de la compétition du côté de son compère brésilien Pablo Lima, est devenu le chouchou du public toulousain. Grâce à ses gestes spectaculaires et à sa détente hallucinante, « Stupa » (12e mondial) a conquis le Palais des sports, relégué au second rang des adversaires qui réussissent pourtant l’office d’épouvantails.
Les vainqueurs de l’Human Padel Open.
La paire composée d’Alejandro Galan et Juan Lebron (1er et 2e mondial), n’a pas résisté aux noms de coups de génie des Sud-américains (7-6, 6-4).
Du côté des filles, la meilleure joueuse du monde Alejandra Salazar a tenu son rang avec sa coéquipière Gemma Triay. Au terme d’une rencontre très serrée, Salazar et ses amortis ont fait se lever le bruyant Palais des sports toulousain.

Alejandra Salazar (à gauche) et Gemma Triay ont rapporté le tableau féminin.
En face, Ariana Sanchez et Paula Josemaria n’ont pas cru résister, contraignant leurs adversaires à aller au tie-break après un premier set d’une durée d’1h10. More elles finissent par craquer psychologiquement face aux assauts répétés de leurs compatriotes espagnoles (7-6, 6-4).
«On est sur un autre monde, je n’ai jamais vu des rencontres de ce niveau», entendu dans les tribunes. Comme pour valider encore un peu plus le succès de cette édition toulousaine qui en appelle d’autres.
« Sur un dépassé on s’attend »
Le directeur de l’Human Padel Open Robin Haziza, a fait le bilan de cette première édition.
Imaginez-vous heureux au terme de ce premier Open de padel en France ?
Il n’y a que du positif même s’il y a toujours des choses à améliorer. Mais pour une première le résultat est assez exceptionnel à moreieurs titres. C’était un succès populaire, on a dépassé de loin toutes les espérances au niveau de la fréquence. Ce sont 10 000 personnes qui sont passées par le Palais des sports sur les cinq jours de compétition, sans compter ceux qui sont rendus aux qualifications. Puis je croise que la configuration du Palais, la touche qu’on y a amenée et l’ADN jeune et dynamique du padel ça a plu à beaucoup de monde.
D’autant qu’avec la canicule, vous auriez pu vous attendre au pire…
C’est dire combien le succès est présent. On vit une vague de chaleur unique, pour autant le stade est plein. Sur un pris les mesures nécessaires : distribution illimitée de bouteilles d’eau, zones ombragées…
Pourrez-vous appuyer sur cette édition pour rééditer l’expérience ?
C’est clairement l’objectif oui. J’ai eu beaucoup de bons échos de la part des élus. On fera un bilan à la fin plus j’espère sincèrement qu’on pourra rendre cet événement vivace au sein de la ville de Toulouse. Que l’on fasse une belle fête tous les ans et que cela profite à toute la région. Nous avons signé pour deux ans donc si les collectivités nous régulariserons, nous serons toujours là l’année prochaine.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.