Ils sont ceux sans qui rien ne serait possible lors de l’Human Padel Open de Toulouse. Les jeunes joueurs de padel, les ramasseurs de balles sont au plus près du jeu, pour leur plus grand plaisir.
Cette année, ce sont 25 jeunes âgés de 12 à 17 ans qui s’occupent du métier de rêve pour tous les fans de padel : les ramasseurs de balles. Jeunes joueurs de la région, vingt-deux jeunes hommes et trois jeunes filles sillonnent les courts du petit et du grand Palais des Sports de Toulouse pour être au service des joueurs, mais surtout au service du jeu.
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Brice Bernard est l’homme en charge de ses petites mains du tournoi et nous expliquons qui ils sont : « L’an dernier nous avions fait un recrutement plus global mais cette année, ce sont des jeunes qui participent au circuit « padel jeune 31 » de 10 circuits. Il a déjà aussi des jeunes d’un stage régional organisé à Palavas qui ont été invités, puis un appel aux anciens qui ont été bons l’année dernière et qui ont joué au padel a été fait. » Une fois cette troupe sélectionnée, on la voit en deux équipes avec deux capitaines, qui sont les ramasseurs les plus expérimentés.
Lou Agosti est l’un des deux capitaines. Et pour cause, la jeune fille a déjà de l’expérience dans ce rôle-là. Quand elle était plus jeune elle a été ramasseuse de balle pour une finale de Roland-Garros. Aujourd’hui à 17 ans seulement, elle est déjà de bons conseils pour ses compères : « À chaque fois que l’on a un nouveau, Lou le forme, l’observe, le met dans le bain. On a eu la chance de faire le lundi et mardi au petit palais pour nous permettre de se faire la main et de s’organiser. On a de bons retours du World Padel Tour et on est content parce que l’on veut le faire bien », glisse Brice Bernard le responsable et formateur. Mais cela me permet aussi de responsabiliser les jeunes qui dirigent les équipes.
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Rire avec le tennis
Habitués au jaune aux quatre coins du terrain, les ramasseurs de balles sont indissociables du tennis. Pourtant, au padel, cela est tout autre. Ne serait-ce que pour le devenir : « Il n’y a pas du tout de préparation, parce que finalement c’est très simple. Rien à voir avec Roland-Garros avec les tests d’entrées et la forte demande », assure Brice Bernard.
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Même son de cloche pour Lou, qui connaît bien le ramassage de balle jaune au tennis : « Au tennis, c’est beaucoup plus physique, les ramasseurs au filet sous le soleil, ils enchaînent les allers-retours. Là c’est beaucoup plus Calmez-vous, la balle ne trie pas tous les temps, en plus on est quatre donc ça va, ce n’est pas trop physique. Même les changements de balle sont faciles. Au tennis il y a plusieurs changements de balle, le rapide, le semi-rapide et le lent, c’est beaucoup de protocoles. » Mais c’est aussi une très belle expérience pour ces jeunes gens.
« Un lieu privilégié »
Pour ces jeunes fans de padel, c’est la place rêvée. Et Lou l’a bien compris : « Nous avons une place privilégiée. On est près des joueurs, on peut les observer et on peut prendre exemple sur eux. On apprend beaucoup en observant. » Elle confie aussi que certains de ces petits collègues sont impressionnés : « et qui sont stressés quand ils arrivent sur le court central avec les musiques, les joueurs qui arrivent et la télé. J’essaie aussi de leur faire plaisir, je demande des objets aux joueurs, comme ça, ils sont contents. Ils sont tous super heureux d’être là. »
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.