Dimanche, la deuxième édition du Human Padel Open de Toulouse fera référence à son affranchissement. Une édition se conclut en beauté avec les dames et messieurs finaux dans une ambiance chaleureuse.
Jeu, set et match pour l’Human Padel Open de Toulouse qui s’est conclu hier soir après une semaine de compétition de haut niveau. Après lundi dernier, les meilleures joueuses et joueurs de la planète sont confrontées à décrocher les précieux trophées de cette étape toulousaine qui, après deux éditions, commencent à devenir incontournables pour les joueurs.
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Considérez comme la capitale du padel en France, Toulouse en réponse à cette tournée. Au Petit Palais des sports et au Palais des sports, les passionnés ou les curieux sont venus garnir les tribunes pour observer le spectacle proposé par les joueurs. Au rythme des sets, des pauses et des changements de balles, ici les finales ont conclu ce tournoi de la meilleure des manières dans un Palais des sports André-Brouat incandescent.
Un final de grandes dames
Ce dimanche, 4000 Toulousains ont rempli, comme la veille, le Palais des sports pour se délecter des finales dames et messieurs du tournoi. Plus en amont de la finale des féminines, un match d’exhibition de padel fauteuil était proposé. L’occasion pour la paire française Sébastien Husser et Tony Boval de mettre la lumière sur leur sport. Malgré la défaite face à une paire espagnole, c’était un grand moment pour les quatre joueurs. La pièce commence alors à se remplir pour la finale dames qui commencent en début d’après-midi. Elle oppose la paire espagnole Ari Sanchez et Paula Josemaria à la paire argentino-espagnole Delfi Brea (N°8) et Bea Gonzalez (N°5). Les deux premières sont toutes des numéros mondiales, de sorte que, face à elles, se trouve la nouvelle joueuse de paddle-tennis : Bea Gonzalez.
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Et alors que toute la semaine je publie un semblé plutôt neutre lors des matchs, ce dimanche il avait clairement choisi son camp pour encourager la jeune joueuse de 21 ans. Acclamée à la présentation des joueuses, elle a soufflé un vent de fraîcheur sur le court. Place alors au spectacle et le public n’a pas été déçu. Pourtant, cela a mal commencé pour celle qui a gagné le cœur des Toulousains. Rapidement joué cinq jeux à un, une clameur de déception se fait entendre lorsque « Béa » commet une faute qui offre le premier set à la paire Sanchez/Josemaria. Pour redonner de l’allant au public, la pause entre les deux sets est l’occasion pour la championne du monde de corde à sauter d’enflammer la salle.
Et comme par magie, cette animation peut-être eu plus d’effet sur le jeune Gonzalez que sur le public. Même si le premier jeu est perdu, la situation revient et le Palais des sports s’enflamme lorsque le chouchou du public et son partenaire renversent la situation et remportent le deuxième set 6-4.
Plus comme le paddle est un sport à la lumière de l’espagnol gagnent toujours, qui sont finalement les deux meilleurs actes joueuses du monde qui s’imposent, avec mérite, au tie-break et remporte le tournoi toulousain après l’avoir perdu l’ un dernier en finale.
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Moins de suspense chez les hommes
Après cette finale au dénouement incertain et dans une ambiance assourdissante, la finale messieurs se fait attendre. Alors après quelques « KissCam » dans les tribunes et de nombreuses animations pour garder les supporters bouillants, cette fois, le public était plus partagé entre les couples Franco Stupaczuk/Martin Di Nenno et Fede Chingotto/Paquito Navarro.
Et si le premier « Paquito! » Descendant des tribuns, le forain est malade. Et pour cause, un homme rayonne, il s’agit du numéro 6 mondial Franco Stupaczuk. En état de grâce au premier set j’ai rapporté 6-2, « Stupa » a continué dans le second et j’ai gâché la réaction des adversaires. Le match commence à se tenir et tous les points sont disputés. Le spectacle est total et initiés comme néophytes sont émerveillés par le jeu proposé. Les jeunes ont commencé leur chambre et après plusieurs arbitres vidéo, « Paquito » mime le geste de l’arbitre pour lancer une pique à « Stupa ». De quoi amuser le public et relancer ce match entre les deux géants de leur sport. Et si Navarro sans aucun doute reporté le match des tribunes, sur le terrain, ce fut plus compliqué et le deuxième set revent à « Stupa » et son partenaire 6-3 : le double pour Stupaczuk qui s’est déjà imposé à Toulouse l’ un passé, avec un autre partenaire. Place alors à la cérémonie de remise des trophées, dans une ambiance conviviale, comme l’a été tout le tournoi.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.