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Après la découverte du corps de Brice Louge, le 3 août, à Camon à Labarthe-Rivière, près de Saint-Gaudens, la piste accidentée est largement privilégiée. Pourtant, certains éléments restent troublants.

L’entretien avec le juge d’instruction chargé d’enquêter sur leur fils était très attendu par les parents de Brice Louge, mais ce face-à-face n’a finalement pas aidé toutes les réponses espérées. Ce lundi 12 septembre, les parents de l’agriculteur de 30 ans ne comprennent pas toutes les circonstances du décès de leurs enfants. Brice avait été surpris au lit avec sa patronne par le fils de cette dernière, dans la nuit du 19 au 20 février, avant de tirer maître sans laisser de trace.

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Après sept mois d’enquêtes appropriées par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse et ceux de la brigade de recherches de Saint-Gaudens, cet amateur de chasse a été découvert le 3 août, dans sa Clio immergée dans le canal de Camon à Labarthe-Rivière, près de Saint-Gaudens.

Le corps a été retrouvé à l’arrière du véhicule

Selon nos informations, l’autopsie aurait révélé qu’il est bien mort par noyade. Il aurait ensuite passé un séjour prolongé dans les eaux du canal. Ces nouveaux éléments confortent la piste accidentelle, largement privilégiée par le juge d’instruction et les enquêteurs.

Les avocats de la famille de la victime, Mes Camille Louge et Joris Morer, n’ont pas confirmé les résultats de l’autopsie et sont moins catégoriques : « Il ne faut pas oublier que les militaires avaient, au début des investigations, j’ai assuré que le corps de Brice et sa voiture n’étaient pas dans le canal de Camon. On connaît la suite… », rappellent-ils.

Aujourd’hui, certains indices restent inexpliqués. Le 3 août, Brice n’était pas assis à l’avant du véhicule lorsque les forces de l’ordre l’ont découvert mort. Cet habitant de Labarthe-Rivière était sur la banquette arrière. « Après l’accident, il a pu vouloir s’extirper du véhicule por la vitre arrière », assure un proche du dossier. Rien ne confirme cette thèse pour le moment.

Autorisation d’inhumation

Les avocats des parties civiles ont également réclamé des compléments d’expertise au juge. Leur requête pourrait permettre d’en savoir plus sur un mélange de sang retrouvé dans une des voitures qui reste, à ce jour, inexploitable.

« Les parents ont le droit de connaître ces réponses. Il faut que l’on établisse les circonstances exactes de ce drame », attesté Mes Camille Lauga et Joris Morer. Au cours de l’entretien avec le juge, leurs clients ont également appris qu’ils étaient désormais autorisés à enterrer Brice Louge, une étape essentielle pour faire le deuil de leur fils.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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