Test approfondi du Land Rover Defender V8 sur le circuit tout-terrain des Comes. La version la plus chère et la plus puissante du modèle le plus célèbre de la firme britannique. Elle coûte 158 750 euros et son moteur V8 suralimenté par compresseur volumétrique déclare 525 CV.
Le Land Rover Defender n’est plus cet outil de travail pour le terrain à un prix relativement raisonnable. Désormais, la version commerciale à deux portes est la moins chère et coûte 68 800 euros…
Ce Defender V8 coûte la modique somme de 158 750 euros, soit 5 000 euros de plus qu’un Mercedes-Benz G 500… Aussi avec moteur V8 biturbo… Bien sûr, le Land Rover déclare 100 CV de plus. Et tandis que chez Mercedes tout est optionnel, chez Land Rover tout est standard.
Si vous n’en avez pas assez pour le neuf, il y a maintenant plus de 300 Land Rover Defender d’occasion sur coche.net à partir de 2 500 euros. Faites attention à ce qu’ils soient si bon marché qu’ils proviennent des anciens et à restaurer, ils ne sont donc pas si bon marché. Les Defender neufs d’occasion tournent autour des 80 000 euros.
Sur Vent d’Autan, nous avons deux tests vidéo complets auxquels vous pouvez accéder avec ces liens (lien 1 et lien 2), ainsi que vous les trouverez sous forme d’article connexe à la fin du texte que vous êtes en train de lire.
Nous avons déjà testé le nouveau Defender de fond en comble. Nous avons principalement fait un essai avec ce qui est censé être l’un des véhicules tout-terrain les plus complets du marché.. Étant donné que cette version V8 est la plus performante et après avoir vu cela sur la route, elle n’est pas du tout confortable. Nous allons le tester sur les courts rapides des Comes pour voir comment il se comporte dans un environnement plus style Baja.
V8 de 525 ch

Le Defender V8 est propulsé par un moteur V8 de 5 litres suralimenté par un compresseur volumétrique.. Non seulement c’est la mécanique la plus puissante de la gamme Defender, mais c’est aussi une bénédiction que des moteurs comme celui-ci continuent d’exister. Avec cette configuration et surtout capable de générer une telle musicalité.
Un type de moteur qui peut être compris comme de véritables instruments de précision, non seulement ils sonnent bien, mais ils offrent également un niveau de poussée énorme. Déclare 525 ch de 6 000 à 6 500 tr/min et 625 Nm de 2 500 à 5 500.
Dans les zones de mobilité tout-terrain, le couple du moteur V8 à bas régime est tellement énorme qu’il faut apprendre à le doser bien avec l’accélérateur. Sinon, il ressort avec trop de vigueur des différentes zones.

Selon la marque, les bénéfices sont une accélération de 0 à 100 km/h en 5,2 secondes et une vitesse de pointe de 240 km/h. Pour l’arrêter, il recourt à une équipe de freins signés Brembo avec des disques de 380 mm à l’avant et 365 mm à l’arrière. Alors que les étriers avant comportent 6 pistons, ceux à l’arrière se contentent d’un seul.
Ils durent longtemps, mais une équipe encore plus puissante ne suffirait pas. Il faut tenir compte de ce qu’il est capable d’accélérer et aussi de ce qu’il pèse. Pour l’échelle en 2,5 tonnes. Lumière, ce qui est dit lumière… Elle ne l’est pas.
Land Rover déclare une consommation moyenne de 14,5 l/100 km. C’est un bilan très mesuré qui est loin de la réalité. Le dicton dit déjà. La réalité dépasse la fiction. Sur une petite route à allure soutenue il est facile de dépasser 43 l/100 km en moyenne. Quelle serait une consommation. Au champ à régime similaire elle dépasse également les 40 l/100 km. Son réservoir de 90 litres de capacité est insuffisant. 120 litres seraient plus appropriés pour une voiture avec une telle soif de 98 octane sans plomb. De plus, compte tenu du fait qu’il s’agit d’un véhicule pour pratiquer le tout-terrain, et en dehors de l’asphalte, il est difficile de trouver une station-service, plus que tout car il n’y en a pas.

Avec le mode le plus sportif du Terrain Response, le Dynamic et sans commandes, c’est quand vous pouvez tirer le meilleur parti de l’ensemble sur une piste rapide. Aussi mal à l’aise qu’il se soit senti sur l’asphalte, il semble chez lui ici.
Alors que sur la route, il n’est pas aussi stable qu’un Mercedes-AMG G 63, se montrant un peu lâche, comme s’il flottait sur l’asphalte, sur le terrain, cette flottabilité permet de filtrer les irrégularités de la surface et de maintenir la ligne idéale à tout moment. Comme le dit le proverbe, il n’y a pas de mal qui ne soit pas bon.
L’adresse qui n’était pas tout à fait exacte sur l’asphalte non plus, à la place ici il permet de mieux corriger et évite de le déloger. Maintenant, ce qui manque vraiment, c’est un ensemble de pneus tout-terrain. Cette unité avait été configurée avec des pneus asphalte et compte tenu de la nature tout-terrain du Defender, il était un peu contre-intuitif qu’il n’ait pas de caoutchouc adapté au terrain.
Bref

La première impression alors que je ne l’avais testée que sur route était que c’était une voiture qui d’une part se veut confortable et n’atteint pas le niveau d’un Range. De l’autre, il se veut sportif, mais il ne se rapproche pas non plus du Range. Cependant, sur voie rapide, il offre un comportement amusant et plus agile. Le problème, c’est le prix, plus élevé qu’un G 500, avec des finitions intérieures qui ne sont pas à la hauteur de la Mercedes.