Une étude de l’Insee pointe du doigt que dans le Lot, le nom de logements vides est relativement envisageable. Mais ces habitations inoccupées sont souvent en mauvais état. Explications.
Bien plus peut mieux faire. L’Insee a dévoilé le 30 juin dernier son étude « En Occitanie, 134 000 logements privés sont vacants depuis au moins deux ans ». On et appris que le département du Lot compte 6 800 logements vacants. Une bonne nouvelle : moi si sur le papier le chiffre paraît important, il faut le reporter aux 119 000 logements au total répertoriés dans le département. C’est-à-dire que depuis plus de deux ans, 5,8 % de l’ensemble des logements sont des vignes. « Le Lot est un département rural ou proportionnellement plus les logements vacants qui donnent les quartiers comme Toulouse ou le marché de l’immobilier est très tendu, pour autant ; le territoire n’affiche pas un taux de vacance particulièrement élevé et c’est assez homogène sur tout le département », analyse Catherine Lavaud, responsable du pôle territoires à l’Insee Occitanie.
Le nord et l’est comptent le plus de logements vacants.
Le spécialiste explique également : « Pour donner un ordre de grandeur sur presque deux fois plus de résidences secondaires que de logements vacants ici ». Car ailleurs, chez nous, ce sont les appartements que retent vides la plupart du temps alors qu’à l’échelle régionale, les petites maisons sont surtout inoccupées. D’après le dernier recensement de 2018, Cahors compte près de 1000 logements vignes, alors que Cauvaldor en possède 2000. 2000 aussi dans le Grand Figeac.
Parmi ses 6800 logements vignes, 1000 pourraient être habités immédiatement. Et c’est là que le Lot pourrait mieux faire. « Dans le Lot, ce que l’on observe particulièrement c’est que la mayorité des habitations vides n’ont pas le confort minimum pour être mises sur le marché, 85% de ces logements sont même considérés comme peu confortables et pourront de travaux avant de pouvoir être investis », note encore Catherine Lavaud. Le résultat est qu’il en reste encore plus de 1 000 qui conviennent à une installation sans travaux.
Un stock à exploiter
À savoir aussi, parmi ces 1000 logements, les trois-quart sont des maisons. « Dans les territoires ruraux comme le Lot, notant que les habitations sont en plus mauvais état, la moitié a été construite avant 1960, les propriétaires sont âgés et n’ont pas toujours la volonté ni la capacité d’entertaining ces biens », fait savoir le responsable de l’Insee.
Le département pourrait tirer son épingle du jeu. « La vacance est souvent vue comme un point négatif mais cela peut aussi être un atout car la loi climat et résilience, les collectivités doivent limiter les constructions foncières au maximum et donc, l’artificialisation », précise Catherine Lavaud. La réserve donc de logements inoccupés permet de limiter l’artificialisation : « Les collectivités ont tout intérêt à exploiter les bâtiments concernés même s’ils ne correspondent pas toujours aux besoins et aux envies de la population parce que parfois trop petits, trop isolés, trop loin de l’emploi, des transports et des infrastructures ». Autre bonne raison de miser sur les habitaciones vacantes : il est revenu à la force du télétravail après le Covid et l’exode rural. Les logements vacants peuvent aussi être la solution pour héberger des sans-abri. Et puis, il semble que le plus ancien, le gouvernement ait lancé un plan de lutte contre les logements vacants. Pour conclure : « Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas eu tant de logements vides que ce que l’on croit et ceux que le sont n’ont pas souvent le niveau de confort adapté ».
Et chez nos voisins ?
Selon l’étude de l’Insee, l’Aveyron compte 14 452 logements vignes soit 7,9% de taux de vacance. Dans l’ancienne région Midi-Pyrénées, c’est bien l’Aveyron que détient le record, devant la Haute-Garonne et ses 13 595 logements vacants. Ce chiffre est bien plus élevé que le Lot. A titre de comparaison, le Tarn-et-Garonne rapporte que 5 727 chambres inoccupées représentent 4,5 % de leurs logs totaux.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.