l’essentiel
Déjà président régional du Parti radical de gauche, le Tarnais Vincent Garel vient d’être nommé premier vice-président national. Le nouveau numéro deux du PRG travaillera aux côtés de Guillaume Lacroix, réélu président. Entretien.

Quel rôle le PRG veut-il jouer au sein de la gauche ?

Vincent Garel : Notre positionnement est très clair : nous voulons être la cheville ouvrière d’une gauche qui est prête à gouverner le pays demain, dans un esprit de transformation, de réforme sans déconstruction. La seule question qui compte, c’est comment et avec qui, on peut bâtir cette gauche qui veut gouverner, transformer, apaiser le pays, retrouver un dialogue social plus sain et qui respecte les corps intermédiaires et les citoyens.

C’est la raison pour laquelle nous accompagnons la démarche de Bernard Cazeneuve autour de son mouvement la Convention. En région Occitanie, les travaux menés par Carole Delga nous interésse. Tous ceux qui veulent porter le message de la gauche républicaine, laïque qui prend des engagements et les réalisent, sont les bienvenus dans le travail de la Convention.

Comment vous positionnez-vous par rapport à la Nupes ?

Nous n’avons pas rejoint la Nupes parce que nous avions trop de désaccords de fonds. À l’intérieur, il y a des gens qui défendent des idées qui ne sont pas compatibles avec les valeurs que nous portons sur la laïcité, le combat pour plus d’Europe.

Le PRG aura-t-il sa propre liste aux européennes ?

Le PRG sera présent avec sa propre liste mais celle-ci ne sera pas close. Nous sommes prêts à travailler avec des gens qui partagent notre vision d’une Europe politique où ce sont les élus qui prennent des décisions et sont en capacité de les assumer devant les citoyens. Les Radicaux ont toujours souhaité une Europe fédérale.
Et puis il y aura aussi des élections sénatoriales où nous défendrons nos idées. Nous pensons par exemple qu’il faut s’inspirer des expériences locales qui fonctionnent pour les décliner au niveau national et arrêter de faire le contraire.

Que pensez-vous d’une éventuelle réforme des institutions ?

Quand il est évoqué le détricotage des régions, pour nous, c’est non. Les régions ont trouvé leur place. Ce sont des institutions qui s’occupent du quotidien des Français. L’équilibre actuel trouvé entre les intercommunalités, les départements et les régions est un fait ses preuves. Sur l’a vu notamment pendant la crise sanitaire.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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