l’essentiel
Il a été le premier à brandir l’objet convoité samedi soir sur l’estrade à même la pelouse du Stade de France après le succès fleuve aux dépens de Nantes en finale de l’épreuve (5-1). Ce dimanche, lendemain de jour historique, il aura récidivé au balcon du Capitole. Des étoiles encore plein les yeux, Brecht Dejaegere (31 ans), le capitaine belge du Téfécé, une suite répondue à nos questions, salle – bien nommée – des Illustres. Toujours aussi « juste », le milieu…

Brecht, quelle ambiance au Stade de France ici c’est la place du Capitole ce soir ! Cela doit vous ravir, non ?

Naturellement, magnifier. En fait, l’engouement date déjà du début de la saison : le public vient en nombre au Stadium. Tout le Capitole affichait complet aujourd’hui ; c’est une super-choix pour nous, joueurs. Les supporters nous montrent du respect et vice-versa. Footballeur, tu ne peux qu’aimer ce genre de relation. Ensemble on écrit l’Histoire, un sentiment fort sachant d’où l’on vient.

Qu’avez-vous ressenti au moment de limiter le trophée samedi ?

(il cherche ses mots) Une fierté, oui personnellement un honneur pour un capitaine étranger. Un honneur de soupçonner la Coupe dans un pays autre que celui qu’ils ressentent : je représente le club, avec une équipe qui est composée d’amis. Ce fut un vrai beau moment. Vraiment.

A lire aussi :
Le TFC rapporte la Coupe de France : chenille, soirée privée à Paris, Coupe dans le lit… Le récit de la nuit de fête des Toulousains

Aviez-vous déjà connu une telle vie de groupe entre joueurs ?

L’année où je deviens champion en Belgique avec La Gantoise (2015), c’était pareillement fantastique. Dans tous les cas, les sensations sont similaires.

C’est bien la seule Coupe que vous avez décrochée dans votre carrière ?

oui. J’en avais déjà perdu deux par le passé [avec Courtrai contre Lokeren en 2012, sous les couleurs de La Gantoise face à Malines en 2019]. Vous savez, je le répète souvent, il y a une expression en Belgique qui stipule : « La troisième fois, c’est la bonne ! » en France il sourit c’est l’inverse : « Jamais deux sans trois »…

A lire aussi :
Le TFC rapporte la Coupe de France : devant l’Europe, direction… la Thaïlande pour Toulouse !

Vous avez pensé préparé la semane psychologiquement à ce moment où vous la brandiriez ?

J’essaye toujours de me concentrer sur des trucs que je peux gérer. D’où une bonne approche – mentalement, physiquement et techniquement. Aider les autres à l’être autant. On l’a fait cette semaine, on était vraiment dedans; ça a payé

C’est le secret du TFC, alors ?

Ouais… De la fin du match à Lorient, on était focus sur la Coupe, la finale. On voulait finir, tous ensemble je répète, cette belle aventure. Un autre dicton prétend qu’une finale n’est pas joue pas, qu’elle est gagne. C’est vrai. Sur le terrain, chacun a sorti une prestation complète.

A lire aussi :
Le TFC rapporte la Coupe de France : « Les uppercuts toulousains » analysent l’entraîneur nantais Antoine Kombouaré

Vous menez 2-0 au bout de 10 minutes sur autant de coupes de pied arrêtés. L’exercice avait été particulièrement travaillé ?

(l’avis de la tête) Clairement. Puis les deux moments pour marquer étaient parfaits, également. On s’exerce toutes les semaines ; là, on a eu plus de réussite que d’habitude.

Sans compétition une vingtaine de jours pour double commotion (à l’entraînement puis à Montpellier), avez-vous eu peur de ne pas pouvoir disputer la finale ?

Non. Je n’ai jamais peur. Même si ça m’avait peiné de ne pas jouer à Lorient le dimanche précédent. Notre staff, médical et technique, m’a programmé pour ce match-là. Grâce à euxil n’y avait pas de souci.

A lire aussi :
Le TFC rapporte la Coupe de France : « Toulouse avait bien préparé son coup tactiquement » reconnaît le gardien nantais et ancien Toulousain Alban Lafont

Philippe Montanier dans les airs trois proches de ses joueurs. Entre autres de vous, ils sont capitaine. Sur le pré, vous êtes son relais numéro un à ce qu’on voit et ce qu’il dit.

Avec le coach, chacun est responsable. Parfois, les footballeurs ont besoin de se sentir investis d’une mission. De se sentir important dans l’équipe ou l’effectif.

A lire aussi :
Le TFC rapporte la Coupe de France : une victoire historique ! Découvrez les 10 chiffres à retenir

La saison prochaine, serez-vous toujours toulousain (il est en fin de contrat) ?

(sourire) Je ne peux rien dire encore. Je me sens bien, ici. Mais il reste six rencontres avant le baisser de rideau.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *