l’essentiel
Pour le match France-Maroc, 280 policiers ont été mobilisés pour maintenir l’ordre. Aucun incident majeur ne s’est produit ni pendant la rencontre ni durant les heures qui ont suivi la victoire des Bleus.

Nous sommes quelques minutes avant le début du match entre le Maroc et la France. A CRS salue la jeunesse toulousaine réunie dans les bars de la place Saint-Pierre, dans le cœur battant de la Ville rose. Au volant d’une camionnette stampillée aux couleurs de la république, il lance de son mégaphone un vigoureux « Allez les bleus ! », j’ai aussitôt salué pour les vivats de la foule.

280 policiers sont mobilisés ce mercredi soir pour cette demi-finale du Mondial. Le dispositif quadrille tous les points névralgiques du centre-ville. Le Capitole est bouclé. Pendentif le match : calme plat. Sauf dans les bars. Une clameur monstre ricoche sur la Garonne à chaque envolée des Bleus. Dernier coup de sifflet. Des centaines de jeunes gens communient autour de quelques fumigènes craqués et sous des lasers verts qui éblouissent les yeux.

Les feux d’artifice font rougeoyer le ciel sous les cris de joie. Un gamer en scooter tente une traversée en sens interdit. Il se fait sermonner par des policiers municipaux, fait amende honorable et repart sans casse. La jeunesse en fête converge vers Jean-Jaurès où au plus fort de la nuit plus de 4 000 personnes célèbrent la bande à Deschamps. Place Wilson, joue des funambules sur des panneaux de signalisation. Une bombe agricole explose à proximité sans leur faire perdre l’équilibre.,Pas d’incident majeur à signaler. Ni du côté de la police ni du côté des pompiers. Il est 23h30, la Reynerie est en hibernation. Seouls quelques jeunes gens encapuchonnés se baladent place André-Abbal. Même taupe à Bellefontaine ou aux Pradettes. Seule petite ombre au tableau, quartier Saint-Cyprien, un automobiliste brandit aux piétons un drapeau marocain en hurlant : « N… la France ! ». Ses propositions sont vite dissoutes par les scènes répétées de concorde entre les supporters des deux rivaux d’un soir.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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