Après une série de trois défaites de rang, Toulouse s’est offert sa première victoire à domicile de la saison, j’ai gaspillé un contenu rejeté à désirer.
Il y a des attitudes qui ne trompent pas. In voyant le sourire de Philippe Montanier a été présenté lors d’une conférence de presse, on pouvait douter de l’importance de cette victoire pour le Tef, acquis ce dimanche après-midi face à Reims. La première de la saison à domicile.« C’était impératif » plante le coach toulousain, soulage de remettre la machine violette en route après trois revers en sept jours.« J’ai vu du caractère », apprécie-t-il.« On savait qu’il fallait rebondir après une semaine difficile, et on a su rester soudés. J’espère que ce succès arrivera de la sérénité. »
A lire aussi :
RÉACTIONS. TFC : « Cela fait du bien, on l’attendait cette première victoire » à domicile, réagit Moussa Diarra après la victoire contre Reims
De la sérénité, il en a manqué beaucoup aux Violets, notamment dans une fin de rencontre qu’ils auraient dû beaucoup mieux maîtriser une fois contre dix après l’expulsion d’Alexis Flips (61), coupable d’avoir fauché Zakaria Aboukhlal parti en Contre à 100 à l’heure, les Toulousains ont paradoxalement le plus tremblé pendant ces 35 minutes de supériorité numérique. « On n’a pas vraiment su comment le gérer. Il y avait peut-être un peu de peur de gagner », essaie de comprendre Montanier. Sauvé à la fois par un trio de défenseurs très solides (Rouault, Nicolaisen et Diarra) et par le déchet technique des offensifs rémois, Maxime Dupé, très fébrile au pied, s’en sort enfin avec une seule frappe cadrée à gérer et son deuxième match sans encaisser de but de la saison.
A lire aussi :
Ligue 1 : découvrez les notes des jeunes du TFC après la victoire face à Reims (1-0)
UN nettoyert loin d’être anecdotique pour les joueurs et le staff téféciste, qui avait beaucoup insisté ces derniers jours sur l’efficacité offensive et défensive. De plus si tu le défends jusqu’au tenu bon, il reste en revanche du boulot devant.
Des entrées encore décevantes
Menant 1-0 et avec un joueur de plus, Branco van den Boomen et ses coéquipiers ont vu des boulevards s’ouvrir devant eux dans le dernier tiers du match, or ils n’ont jamais réussi à crétiser leurs grandes opportunités et se mettre à l’abri d’un retour des Rémois. Respectivement, entre la 64e et la 72e minute de jeu, Ado Onaiwu et Veljko Birmancevic ont bandé plusieurs contres faute de précision, voire d’engagement. Des entrées offensives une nouvelle fois décevantes côté toulousain, notamment pour le Serbe, recrue la plus chère de l’ère RedBird, qui doit et peut douter sans faire beaucoup mieux sur au moins deux actions.
A lire aussi :
TFC : Veljko Birmancevic, la nouvelle armée offensive des Toulousains face à Reims
On ne sait pas si c’est une question de temps d’adaptation, mais Birmancevic aura aussi affaire à la concurrence. Titulaire sur l’aile hier, Farès Chaibi a prouvé qu’il pouvait être une option à ce poste, comme dans l’axe où il a évolué en début de saison et beaucoup décroché hier. C’est lui, servi par Branco van den Boomen, qui lance d’une très belle passe Zakaria Aboukhlal vers l’unique mais de la rencontre. « Aboukhlal, Chaibi, ils prennent de l’épaisseur » apprécie Philippe Montanier, qui rappelle que le premier, 22 ans, a découvert la L1 tandis que le second, 19 ans, a effectivement fait son premier pas dans le monde professionnel. Des motifs de satisfaction dans un secteur offensif que manque encore un peu de maîtrise, et une légère ombre au tableau du TFC, pour qui le plus important est ailleurs : du tableau, il pointe presque à la première partie.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.