En Bretagne, ce samedi soir pour le compte de la quinzième journée, Toulouse n’a pas démérité (2 à 1) more a concédé sa troisième défaite en trois matchs face à des membres du Top 5. Place maintenant à la coupure Coupe du monde et une reprise des hostilités le 28 ou 29 décembre à Marseille.
Nous sommes en novembre, les journées ont une triste tendance à passer et se ressemblent. Pour le TFC, les cellules de Ligue 1 ont ces derniers temps le goût amer de la défaite. Et après une fin d’été radieux, les grands cols du championnat ont été trop difficiles à franchir à l’approche de l’hiver. Lens, Monaco et maintenant Rennes, le bilan des trois dernières rencontres est sans appel : trois défaites, un seul mais marqué et sept encaissés. Le constat, lui, est limpide : face aux grosses équipes du championnat, les Violets touchent leurs limites. Hier, ils ont enchaîné un nouveau match sans victoire face aux nouveaux membres actuels du Top 10 qui se sont affrontés (tous sauf Marseille ; 6D, 3N).
Encore une grande dupe
Comme Lille, comme Lens, où une frappe est à Rennes, c’est la capacité de ces équipes à pouvoir faire la différence dans les trente derniers mètres. Plus rapides, plus précision, plus techniques ; Quand Bourigeaud, Majer ou Gouri ont décidé d’accélérer, il se passe quelque chose. Sur l’a vu à 25 anset minute, quand je deuxième un centre pour la première après un match combiné avec les militaires du terrain pour aller à l’ouverture du score.
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À la fin, sans – encore une fois – un très grand Maxime Dupé dans les buts, l’addition aurait pu être plus salée qu’une galette-saucisse. L’ancien Nantais est là très vite au sol pour repousser des frappes de Gouiri (36), de Majer (52), avant de se montrer à nouveau intraitable sur une tentative de Bourigeaud (63).
Keben et Aboukhlal sortent sur blessure
Le TFC a subi, mais il aura peut-être livré, sur les trois derniers matchs, sa prestation la plus encouragée, malgré plusieurs matraques dans les roues. Kévin Keben, qui remplaçait Mikkel Desler, toujours souffrant et resté à Toulouse, a dû céder sa place à la 35e minute, touchédé aux ischios.
Dix minutes plus tard, quand Zakaria Aboukhlal, de Séoul, le Toulousain présenté à la Coupe du monde, qui a quitté ses partenaires, lui aussi blessé (à la cuisse), et suspend désormais les résultats de ses examens médicaux. Encore une fois, Philippe Montanier a dû s’adapter, et bricoler derrière. Devant, il avait décidé de redonner sa chance en pointe de l’attaque à Dallinga, buteur en manque cruel de confiance, comme en attestait sa tête immanquable et pourtant manquée alors qu’il se révéla seul aux six mètres (37). Mais en bon attaquant, il s’est trouvé au bon endroit pour conclure et marquer son premier but depuis la 3et voyage, tome 3et cette saison (1-1, 55e).
A mais qui redonnait l’espoir aux Toulousains, que l’on sentait déterminé à venir chercher un résultat. À l’image de leur première partie de saison, ils auraient été séduisants dans le jeu, volontaires et les Rennais n’ont certainement pas vécu la fin de match la plus sereine de leur saison. Plus le TFC n’a pas été récompensé. La faute, toujours, à ce petit plus que leur pouvoir de faire basculer les matchs face à des adversaires de ce calibre et aussi à un bon Mandanda.
Les Violets parent en vacances avec les regrets des résultats. On les retrouvera fin décembre à la mer, à Marseille, en se souvenant des promesses bretonnes.
Le descriptif des buts
25et : sur une attaque placée développée coté droit, Lovro Majer renverse magnifiquement de l’extérieur du pied gauche à destination de Terrier ; Benjamin Bourigeaud (au départ du mouvement avec un chapeau !), pas marqué dans la surface de réparation – Keben ayant couvert l’axe et, d’ailleurs, prolongé le centre –, contrôle exter aussi et Maxime Dupé petit-filet opposé (1-0).
55et : suite à un corner mal renvoyé par Traoré, Diarra remet dans la « boîte » ; Le ballon touche Rasmus Nicolaisen qui pivote vers Thijs Dallinga. Lequel ne se fait pas prier pour égaliser (1-1).
58et : Majer pour Terrier dont la tentative au sol est repoussée par Dupé ; las, à l’affût, Arnaud Kalimuendo convertit sans souci dans les cages vignes (2-1).
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.