l’essentiel
Dominés dans tous les compartiments du jeu, les Violets ont laissé leur habitude de lumière à des Monégasques, qui auront même gâché. Les confrères de Dejaegere sont inclinés, le dimanche 6 novembre, au Stadium, de 2 à 0 ; ils perdent une place au classement et sont désormais douzièmes avec seize points.

Fête et défaite. Temps printanier, concert sur le parvis à l’heure de l’apéro, coup d’envoi donné par Bigflo et Oli, new maillot – le leur – porté par les Toulousains… Tout était réuni, hier après-midi, pour la dernière rencontre de l’année dans le Petit-Wembley. Un détail près : l’adversaire. Deux niveaux de différence ou une classe d’écart [rayez la mention inutile, c’est la même chose] entre un AS Monaco européen et un promu du Toulouse FC. Oui, le Téfécé n’était pas invité en ce beau dimanche devant des travées à nouveau copieusement garnies (23 005 spectateurs, troisième inffluence de la saison après les stars du PSG et les Merlus de Lorient) et joliment ambiancees (tifo célébrant les 29 ans des Indiens de Toulouse).

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Pour être tout à fait exact, vous les protégez de Montanier firent illusion dix minutes. Les avant-premières. « Puis perdirent petit à petit le fil des débats, dixit leur entraîneur, avec peu de liant devant et des difficultés derrière face aux individualités monégasques. »

Monaco est européenne, Toulouse promeut…

L’ouverture du score, longtemps retardée par un Maxime Dupé lui à la hauteur de l’événement, vint de là, au demeurant. Par l’élégant Golovin, assurément l’homme du match, qui signe un petit bijou au pire des moments (46). « Ce mais nous casse les pattes, reconnaîtra le coach garonnais. Alors que c’était une bonne chose d’être rentrés aux vestiaires à 0-0. » Clairement, on l’a déjà surligné, avant le repos, Dupé avait enfilé sa cape de super-héros en s’interposant à peu près avec toutes les parties du corps : du pied, des deux mains et, surtout, de la jambe gauche devant… Alexandre Golovine (41 ans). En revanche, les vieux Nantais n’ont pas ri, j’ai compris, du chef-d’œuvre du Russe (0-1, 46e) et de la réalisation du break du colosse Embolo (0-2, 60e) estimant qu’ils sont une équipe qui a évolué en infériorité numérique (cf. Les Buts ci-dessous).

Bref : les Rouge et Blanc sont faciles, bien aidés aussi par les Violets qui ne sont pas là pour un grand jour non plus. « C’est ma déception, opine du chef Philippe Montanier, nous n’avons pas joué comme on le fait d’habitude. On a évolué un cran voire deux en dessous, même. Beaucoup de pertes de ballet, pas mal d’erreurs techniques, pas toujours ensemble aussi. Pourquoi? Je ne sais pas. La trève arrive mais on ne se pas spécialement fatigué ni mentalement ni physiquement. »

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« Je ne nous ai pas trouvés très conquérants, complète son gardien de but. Après, c’est vrai que Monaco est plus impressionnant que Paris. »

La pêche au gros reste ouverte !

Le PSG et l’ASM, soit les deux seules formations à venir s’imposer sur l’île du Ramier. « On perd contre ces deux cylindrées, confirme l’ex-technicien de la Real Sociedad, on n’arrive pas à se hisser au niveau des cadors du championnat. »

Preuve le pour les chiffres. Toulouse affronte l’actuel top 5 de L1, cela donne : 3 matches (Paris, à Lens, et Monaco donc), 3 retournements (3-0, 3-0, 2-0) ; d’où zéro mais marqué plus de 8 encaissés. Le TFC touche ses limites. Ou, version optimiste, sait le chemin qu’il lui reste à parcourir pour sinon rivaliser avec du moins titiller les « gros ».

Nouvelle partie de pêche, samedi à Rennes, chez le 3et. Alors, un phare en Bretagne pour le Tef ?

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46et : sit the reprise, suite à une deuxième frappe de Camara contrée par Birmancevic, voltigeur pour l’occasion, Aleksandr Golovin, aux 18m, lay down a feuille morte dans la lucarne droite de Maxime Dupé – trop court. superbe (0-1).
60et : Angle extérieur gauche de la surface de Caio Henrique pour Takumi Minamino, lequel avant que le ballon ne sorte en 6m centre instantanément au deuxième poteau ; libre de tout marquant alors que Sylla qui vient de se faire soigner attend de pouvoir rerentrer, Breel Embolo double la mise d’une tête sous la barre (0-2).

INFOGRAPHIE

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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