l’essentiel
Les Toulousains réussissent le tour de force de s’imposer chez le champion de France avec une équipe très remaniée.

Plus qu’un coup d’éclat ! On commence par quoi ? Battre le champion de France chez lui, ça, c’est fait. S’emparer de nouveau du fauteuil de leader, ça aussi, c’est fait. Et surtout remporter le par de réaliser tout ça en réalisant une rotation que beaucoup imaginaient suicidaire. Cette différence avec la performance faite à Pau avec un rappel plus du matériel reconditionné. Quand l’état d’esprit est le…

Dans tous les cas, le Stade a bien mérité les deux guichets fermés à Ernest-Wallon qui est arrivé face à Clermont et La Rochelle. Et est reparti de Montpellier avec une hotte remplie de promesses pour la fameuse période des doublons qui obsède tous les Toulousains.

Mon tout demande confirmation et est terni par un troisième carton rouge en cinq rencontres mais cette équipe a bien mérité son succès hier soir, notamment grace à sa première période dictée par un rythme fou et vingt premières minutes avec enormément de jeu des deux côtés. Et quand on dit jeu, c’est souvent le club « rouge et noir » que tire son épingle… du jeu avec notamment ce premier essai né d’un ballon de récupération dans ses vingt-deux mètres et transformé en un sublime essai de 90 mètres sur lesquels Arthur Bonneval joua un rôle prépondérant en faisant la différence sur un petit ballon à suivre au pied avant de remettre à l’intérieur à Delibes qui fit admirer sa puissance et son sens du jeu.

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En face, Montpellier a plutôt choisi le colc frontal, notamment avec ses avants et a inscrit deux essais dans ce registre même si c’est un trois-quart (Bouthier) que marque le premier.
J’ai été dérangé par l’alignement toulousain qui a volé deux ballons importants, Montpellier pour attendre qu’on approche de la demi-heure de jeu pour prendre les devants au score (14-10). A cet instant, l’infériorité numérique (carton jaune d’Elstadt) n’a pas coûté cher aux Toulousains en termes de points même si elle a contraint les Toulousains à fournir plus d’efforts. Des efforts qu’allaient se rapporter payants au point de faire douter les champions de France.

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Et comme le Stade était toujours dans les clous à l’heure de jeu, notamment grâce à la botte impressionnante de Jaminet (pénalité des cinquante-cinq mètres) auteur d’un 100% hier soir, c’est le caractère et la défense qui Firent la différence au cours d’une seconde période beaucoup moins enlevée au niveau du rythme et du jeu et plus émaillée de petites fautes.

Au jeune âge, l’horloge s’est tournée en faveur des Toulousains et le Stade est parvenu à conserver cet avantage jusqu’au bout.

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Pour préserver ce succès, il fallait une énorme séquence défensive à cinq minutes du terme et un peu de réussite avec cet en-avant de Rattez alors que la ligne lui semblait promise. Et un peu plus tôt, Carbonel avait manqué deux défaites (dont une sur le poteau). Plus la réussite ça se provoque. L’évaluation grandeur nature est donc positive. Rotation sacrée.

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MONTPELLIER 17 – STADE TOULOUSAIN 19

MT : 14-13 ; arbitre: M. Raynal (Occitanie) ; 14 069 spectateurs (guichets fermés)
Vainqueurs : 1 E Delibes (3). 1 T (3), 4 P (12, 32, 49, 58) Jaminet
Vancus : 2 E Bouthier (8), Forlette (27). 2 T (8 27), 1 P (53) Charbon
Évolution du score : 0-7, 7-7, 7-10, 14-10, 14-13/14-16, 17-16, 17-19
MONTPELLIER : Bouthier; Ngandebe, Darmon, Garbisi, Rattez (o) Carbonel, (m) Coly (Aprasidze, 60) ; Bécognée (Tauleigne, 76), Mercer, Van Rensburg (Willemse, 50) ; Caméra (casquette), Verhaeghe ; Haouas (Lamotisele, 50), Paenga-Amosa (Guidicelli, 76), Forletta (Chauvac, 50)
STADE TOULOUSAIN : jaminet ; Bonneval, Delibes, Fouyssac (Lebel, 65), Lebel (A. Retière, 65) (o) E. Retière (Ramos, 59) (m) A. Retière (Page-Relo, 65) ; Elstadt (Ntamack, 59), Tolofua, Youyoutte (Roumat, 46) ; Flament (Brennan, 72), Brennan (Meafou, 32) ; Faumuina (Aldegheri, 32), Marchand (cap) (Cramont (59), Ainu’u (Duprat, 46)
Excl. Déf. : Meafou (plaquage dangereux) Excl. Temp. : Elstadt (antijeu, 35)
La note: 14/20
Les hommes: Alexandre BECOGNEE (Miontpellier) et Melvyn JAMINET (Toulouse)

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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