Vent d'Autan

Le réservoir vide (ou presque vide), difficile pour de nombreux Français de se rendre au travail. Comme il leur est difficile de faire une demande de carburant en France, une question se pose : existe-t-il une réserve utilisable pour tous les métiers ?

Force majeure ou pas ?

Le Code du travail est très clair : le salarié est tenu de céder sur son lieu de travail, que soit le moyen utilisé. Séoul un évènement de force majeure peut suspendre une telle obligation. Tout le débat porte sur la question suivante : la pénurie de carburants peut-elle être définie comme un événement de force majeure qui suspendra l’application du contrat de travail ?

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In droit, de la part de la force majeure devant une difficulté imprévisible, extérieure à l’individu (ici l’employé) et insurmontable. Après Éric Angotti, avocat spécialisé en droit du travail, a interrogé nos confrères de FranceInfo, annonçant après-midi, le manque de l’essentiel dans l’imprévu, la force majeure ne peut donc pas s’appliquer.

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Quid de l’irrésistibilité de la situation ? « Des alternatives sont possibles, comme les transports en commun, le vélo – quand l’employé vit assez près de son lieu de travail – ou encore le covoiturage », a répondu à TF1, Eric Rocheblave, avocat spécialiste en droit du Travail inscrit au barreau de Montpellier.

Les deux spécialistes recommandent aux employés de favoriser le dialogue avec leur employeur pour envisager les « aménagements possibles ».