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À Portet-sur-Garonne, les héritiers d’une maison, un peu vieillotte mais à l’excellent potentiel à la vente, tentés par tous les moyens d’en faire départ les locataires. Ces derniers refusent, s’estimant avoir été trahis par leurs loueurs.

Aurélie Guille avait tout prévu. Cette commerciale de 33 ans, salariée chez Orange, devait emménager, avec son conjoint, dans la maison de sa grand-mère défunte, avant la fin de l’année. La propriété, située à Portet-sur-Garonne, route d’Espagne est une petite ville plus qu’un sacré potentiel.

Aurélie Guille attend emménager dans la maison de sa grand-mère défunte, avant la fin de l’année.
DDM – LAURENT DARD

Proche de Toulouse, elle bénéficie de quatre pièces spacieuses d’une centaine de m2, d’un ensemble équipé d’un petit plus petite et surtout d’un jardin de 1500 m2 protégé du bruit continu des véhicules que filent sur cet ax très passant. Après la crise du Covid, ce type de bien sera épargné à hauteur du cousin-accédant qui a un peu d’argent. Le beau projet d’Aurélie Guille à du plomb dans l’aile. La jeune femme enragée : « J’avais fait une simulation de prêt de 190 000 euros auprès de ma banque. Tout était OK. L’idée était que ma mère me cédait gratuitement sa part. Je devais racheter celle de mon oncle pour un montant de 130 000 euros et 60 000 euros engagés dans des travaux de rénovation mais les localisateurs actuels refusent de partir. »

Frais d’avocats qui s’accumulent et loyers impayés après 11 mois

Après novembre 2021 et l’expiration de la caution, les localisateurs et leur relaxe plus la location (750 euros par mois) et les charges (environ 600 euros pour un an). Dès lors, Aurélie Guille et sa famille ont intenté une action en justice afin d’expulser le couple de locataires et leurs enfants de 7, 10 et 12 ans. Outre les frais d’avocats que s’accumulent au gré d’audiences au tribunal, déjà trois entre avril et octobre, les propriétaires sont très inquiets sur l’état dans lequel ils vont trouver la maison. « Si in fine, on gain from cause, vu le caractère du monsieur, on peut s’attendre à tout. C’est un individu qui peut se montrer menaçant. Mon oncle a déposé plusieurs mains courantes contre lui », assure la jeune femme.

« Sur une troupe Fait confiance »

Les locataires sont arc-boutés sur leurs positions. Pas de question de pince bagage avant que l’expulsion ne soit ordonnée. Question de prince. Comme l’explique Sonia, la femme du couple de locataires, accompagnante d’Elèves en situation de handicap dans une école : « On sait que la loi est de leur côté mais en réalité on a fait trop confiance, on na pas exigé d’écrits, c’est notre plus grave erreur. Il faut savoir qu »au départ, lorsqu’on décide de louer la maison, c’était un taudis. Avec mon mari, nous nous sommes dit qu’on pouvait la rénover nous-mêmes, d’autant qu’il a une formation dans le BTP et que des amis pouvaient nous aider. On avait dans l’idée d’acheter la maison quand nos revenus se seraient stabilisés et on en avait parlé aux propriétaires. À cette époque, ils donnaient des réponses évasives. Jamais, ils n’ont dit qu « Ils Pouvoir la récupérer et nous mettre à la porte à l’issue du premier bail ! On dispose du pouvoir y rester au moins 8 ou 9 ans. Histoire de rentable tous les travaux entrepris. »

Les localisateurs réclament 40 000 euros pour quitter le logement

Trois mois avant leur arrivée dans la maison, Sonia et son mari, affirment l’avoir rénovée de fond en comble : « Il y avait des moisissures partout. On a refait l’isolation intérieure et extérieure, l’électricité et le carrelage. On Au moment de la négociation avec les propriétaires pour ceux qui participaient plus que cela, c’était perdu. mon mari ».

Aurélie Guille s’en offusque : « A aucun moment, on ne leur a donné l’autorisation de réaliser les travaux ! Mon oncle est une personne âgée, il a laissé faire. » Si les deux parties conviennent d’un dédommagement concernant la rénovation du bien, Sonia et son mari s’engagent à retirer le logement dans les plus brefs délais.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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