Salut, je m’appelle Grégoire. Aujourd’hui, nous allons évoquer de sujet passionnant. Mettez votre ceinture, c’est parti :
Les progrès technologiques de ces dernières années signifient que lorsque nous parlons de voitures autonomes, nous ne le faisons pas dans une perspective d’avenir lointain. Ici entrent en jeu des capteurs, des caméras, des systèmes de positionnement par satellite ou GPS, des radars à courte portée et d’autres dispositifs qui, petit à petit, ont été intégrés aux véhicules.
S’il est également vrai qu’il reste encore quelques points à éclaircir concernant la législation sur les véhicules « sans conducteur », en termes de sécurité routière, de responsabilité en cas d’accident, de traitement des données, d’éthique et d’infrastructure.
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Dès lors, des questions récurrentes se posent sur différents aspects. Par exemple, sur la coexistence entre ces voitures et les classiques, ainsi qu’avec d’autres usagers de la route, comme les vélos et les piétons, savoir si le conducteur ou le constructeur sera responsable en cas d’accident, le niveau de protection qui sera disposer des données collectées par ces véhicules à conduite automatisée ou les infrastructures qui seront nécessaires à la mise en œuvre du, jusqu’à présent, le plus haut niveau sur papier : le numéro 5.
Alors que le Parlement européen discute de toutes ces questions, des rapports continuent de souligner que les accidents de la route pourraient être réduits progressivement, au fur et à mesure que les différentes mises à jour de cette technologie arrivent. La raison en est que l’erreur humaine est responsable de 95 % des accidents de la route dans l’Union européenne.
En outre, il est supposé que ces véhicules autonomes seront également de plus en plus « connectés », afin qu’ils puissent contribuer à améliorer la fluidité du trafic, ainsi qu’à réduire le niveau d’émissions de gaz polluants dans l’atmosphère.
Sans compter que, bien entendu, une automatisation complète ou niveau 5, ouvrirait les portes au transport gratuit des personnes à mobilité réduite.
Cela dit, quels sont les niveaux de conduite autonome ?
Niveau 0
C’est le type de conduite qui a persisté au cours des dernières décennies et celui qui, jusqu’à relativement récemment, était conçu comme unique. Nous parlons de celui dans lequel l’être humain est responsable de tout ce qui se passe pendant la circulation ; c’est-à-dire qu’il y a un conducteur qui a le contrôle absolu.
Niveau 1
C’est là que l’on peut vraiment commencer à parler d’une légère évolution de cette technologie, que l’on pourrait plutôt qualifier de « conduite assistée ». Par exemple, le niveau 1 comprend le système d’alerte de changement de voie involontaire, ainsi que le régulateur de vitesse, entre autres.
Bref, ce sont des fonctions qui permettent un certain confort de conduite, mais qui continuent d’exiger la responsabilité absolue du conducteur, en ce qui concerne le contrôle de la voiture.

Niveau 2
Cela peut aussi être appelé « automatisation partielle ». Ici entrent en jeu ces systèmes qui, contrairement aux précédents, sont capables de répliquer diverses tâches commandées par le conducteur. En ce sens, on retrouve par exemple le régulateur de vitesse adaptatif ou le système de stationnement automatique ; ce dernier, dans son évolution, qui est capable d’agir sur le volant et les pédales.
Sur le marché, nous pouvons actuellement trouver des voitures qui incluent jusqu’à un niveau 2 de conduite autonome.
Niveau 3
A ce niveau, il faut parler d’arrêt complet, puisque le véhicule pourra effectuer des fonctions automatisées, tout en analysant l’environnement pour pouvoir agir ou prendre des décisions que le conducteur n’a pas le temps de prendre ou même qu’il n’effectue pas à cause d’un oubli.

De même, l’être humain reste essentiel dans sa position au volant tout au long du mouvement. Le niveau 3 est connu sous le nom d’« automatisation conditionnelle » et, à partir de 2020, nous pourrions le voir mis en œuvre et homologué dans certaines nouvelles voitures.
Et on le dit, car par exemple l’Audi A8 que nous avons testée l’an dernier la proposait déjà en supplément, mais, en raison de la législation, elle ne peut pas être équipée en Europe. Pour le moment, il est en phase d’essais sur route ouverte.
Niveau 4
Nous sommes dans un bond important en ce qui concerne les « véhicules sans conducteur ». Au niveau 4 ou « haute automatisation », les voitures pourront rendre le conducteur presque entièrement dispensable, bien que la structure et les composants intérieurs resteront similaires à ceux des véhicules conventionnels.
La technologie intégrée à la voiture effectuera une lecture constante de l’environnement, guidant les occupants en toute sécurité vers la destination. Le conducteur n’aura qu’à indiquer l’endroit où il veut se déplacer, pouvant prendre le contrôle de la voiture à tout moment, bien qu’il ne devrait pas être nécessaire de le faire pratiquement jusqu’au bout.
A ce niveau et au suivant, il faut tenir compte du fait que tout ne dépend pas du véhicule lui-même, mais que la possibilité de ‘communication’ avec d’autres voitures et avec les infrastructures en général sera la clé. Sa mise en œuvre est également prévue avant 2030.

Niveau 5
L’objectif du projet est sans aucun doute une « automatisation complète », dans laquelle entrent en jeu des véhicules sans volant ni pédales ; c’est-à-dire que le « rôle » du conducteur disparaît pour la première fois dans tous les niveaux que nous avons vus.
Ce sera à ce moment-là que la fonction de conduite sera remplacée par toute autre pouvant être réalisée à l’intérieur de l’habitacle de la voiture.
Les ordres de guidage jusqu’à la destination seront effectués par la voix ou via des appareils mobiles, bien que l’avenir nous dira comment cela sera mis en œuvre, s’il se produit tel que nous le comprenons maintenant.
Selon le Parlement européen, à partir de 2030, nous pourrions commencer à connaître une véritable conduite autonome de niveau 5.
La source: Europarl
C’est la fin pour cette fois, rendez-vous pour un prochain article de ce qui nous passionne. N’hésitez pas à liker 😛 cet article.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.