Alors que la réforme des portraits est officiellement adoptée, ses noms sont des manifestations ont eu lieu mondi 20 mars dans la soirée. La Dépêche du Midi fait le point sur les tensions.
Annoncée comme une journée sous haute tension, la rue à la campagne avec les débordements sur emaillé le pays à l’annonce du rejet des deux motions de censure. Après la matinée, de nombreuses manifestations provoquèrent d’importants troubles.
Paris
Dans la capitale, les voies ferrées de la gare de Lyon ont été bloquées par des cheminots. De son côté, la gare de Versailles a été envahie par des manifestants qui auraient « saboté les freins des trains » et installé « des pétards de voies » forçant les trains à s’arrêter. A tension qui est encore montée d’un cran après le maintien de la justice du gouvernement. Mais peu de temps avant l’annonce qui a mis le feu aux poudres, les forces de l’ordre se sont postées à l’entrée du pont qui mene à l’Assemblée nationale et empêchaient les piétons de traverser. Malgré l’impressionnant dispositif, plusieurs centaines de personnes, dont beaucoup de jeunes et quelques ultras du mouvement des Gilets jaunes, se sont rassemblées non loin de l’Assemblée nationale.
Quelques jets de projectiles ont eu lieu et les policiers ont fait usage de leur spray lacrymo pour faire reculer des manifestants, très encadrés par les forces de l’ordre. Bouuuuuh (la motion) n’est pas passée», ont hué les protestants avant qu’un cortège ne commence à s’ébranler en scandale: «On est là».
Des manifestants à Paris.
Des protestants rejoignent également la place Vauban à Paris. « Louis XVI on l’a décapité, Macron on peut recommencer », scandalisent certains d’entre eux. Les heurts, qui sont devenus presque quotidiens depuis le déclenchement du 49.3, se sont poursuivis très tard dans la soirée. Feux de poubelles, caillassage de façades, destructions de matériaux urbains… plus 113 personnes ont été interpellées.
Toulouse
À Toulouse où les forces de l’ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser les protestants. Certaines sont tombées dans le hall à ciel ouvert du métro. Des voyageurs ont été incommodés, et les rames n’ont plus marqué l’arrêt à la station Jean-Jaurès pendant une partie de la soirée.
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Pau et Tarbes
C’était le cas en Nouvelle-Aquitaine où des militants de la CGT-Énergies sont entrés dans l’aéroport de Pau-Pyrénées « pour sensibiliser les élus en partance pour Paris », avant le vote des motions de censure. Egalement occupé, pendant plus de deux heures, pour lequel 300 manifestants, l’aéroport de Tarbes-Lourdes avec les lumières des bâtiments coupés momentanément dans le cadre d’une opération « sobriété énergétique », a précisé Jean-Maurice Darboucabe, helu CGT Energies Béarn- Bigorre.
Metz
A Metz, les manifestants ont bloqué après le début de la matinée le dépôt des bus de l’agglomération, entraînant de très fortes perturbations.
Bordeaux
Même ambiance à Bordeaux où de nombreuses poubelles ont été incendiées dans les rues. Les pompiers ont été dépêchés pour éteindre les flammes. Une centaine d’étudiants sont mobilisés dans les rues de la commune. Cependant, même affrontement avec les forces de l’ordre n’est pas à déplorer.
Strasbourg
À Strasbourg, de nombreuses vitrines ont été caillassées, des panneaux publicitaires ont été dégradés. Ici aussi, des poubelles ont été incendiées. La façade d’une banque a été brisée. «Nous aussi on va passer en force», ont crié les protestants.
Environ 2 000 personnes selon la préfecture ont configuré au plus fort du cortège. Ils sont assemblés dans un premier temps place Kléber, au cœur de la capitale alsacienne.
Les manifestants ont vigoureusement sifflé et hué à l’annonce du rejet d’une motion de censure contre le gouvernement. Ils ont allumé des fumigènes et scandé « Nous aussi on va passer en force » avant d’être mètre en mouvement. Pour beaucoup très jeunes et masqués, ils ont ensuite arraché des barrières et des tôles sur un chantier pour en faire une barricade au milieu de la rue et mis le feu à d’autres poubelles. Plusieurs abribus ont été brisés.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.