La 18ème édition du salon REGAL c’est le jeudi au MEETT, le nouveau parc des expositions de Toulouse Métropole. Ce salon de l’agriculture de l’Occitanie est l’occasion de mettre à l’honneur les produits de qualité de nos terroirs et, surtout, de faire se contrer consommateurs et producteurs à l’heure où l’agriculture est en pleine transformation .
Il s’est longtemps appelé le ou la Sisqa pour le Salon ou la Semaine Internationale de la Sécurité et Qualité Alimentaire. Un nom juste mais un rien austère. En se rebaptisant REncontres Gustatives, Agricoles et Ludiques – REGAL – celui qui est devenu un véritable salon de l’agriculture de l’Occitanie illustre mieux tout ce qui le sous-tend: la quête du goût et tous les savoir-faire qu’il Faute deployer pour avoir des produits de qualité accessibles au plus grand nombre.
Longtemps installé au parc des expositions de l’île du Ramier à Toulouse, le salon REGAL va arren ses aises ce jeudi au MEETT, le nouveau parc des expositions de Toulouse Métropole pour quatre jours. Davantage d’espace pour mieux raconter ce qui fait aujourd’hui l’agriculture de l’Occitanie, premier secteur économique de la région qui emploie 165 000 personnes dans le secteur agricole et agroalimentaire pour 22 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Les meilleurs produits à déguster
« Très attachée à la défense de nos produits locaux, je tenais au retour du salon REGAL après deux années d’absence en raison de la crise sanitaire, ce rendez-vous manquait », confie la présidente de la Région Carole Delga, qui rappelle que « Le salon REGAL permet de rapprocher les consommateurs des producteurs, de sensibiliser le plus grand nombre au bien manger et à l’importance des circuits courts. Nos Avons en Occitanie plus 260 produits sous signe officiel de qualité et 10 000 produits références sous la marque régionale Sud de France. »
À quelques jours des fêtes de fin d’année, le salon tombe à pic pour faire le plein de bons produits régionaux que l’on peut déguster avec les conseils avisés des producteurs. 550 produits régionaux sont proposés à la dégustation et à la vente.
Apprendre la conscience de l’agriculture de main
Le salon est aussi l’occasion, pour les plus jeunes notamment, de découvrir les animaux présents dans ce qui est sans doute la plus grande ferme d’Occitanie. Car l’un des succès de ce salon réside dans sa capacité à faire se rencontrer les consommateurs et les producteurs, à faire se confronter les attentes de uns et les contraintes des autres à l’heure où l’agriculture connaît de profonds bouleversements, notamment Liés aux aléas climatiques exacerbés par le réchauffement climatique (sécheresse, pénurie d’eau), à la crise provoquée par la guerre en Ukraine (qui impacte les engrais et les semences) ou la demande de pratiques plus respectueuses de l’environnement.
Agriculture en Occitanie
« REGAL, c’est aussi un temps de fêtes et d’ambiances de retrouvailles, c’est le reflet de notre belle région et la réalité d’une agriculture, durable et de qualité que je m’attache à défendre », assure Carole Delga, qui Met en avant le Pacte Vert de la région, vaste programme mis sur pied pour réussir la transition écologique dans plusieurs domaines, dont l’agriculture, avec par exemple la création d’une foncière agricole ou la généralisation des contrats d’agriculture durable. Avec toujours l’objectif de créer un cercle vertueux qui fait partie du producteur au consommateur final.
A l’occasion de ses 30 ans, l’Institut Régional de la Qualité Agroalimentaire en Occitanie (Irqalim, partenaire du salon REGAL) a rappelé d’ailleurs « l’importance de préserver et d’accompagner l’excellence des produits d’Occitanie ».
« À l’heure où de plus en plus de consommateurs, confrontés aux crises successives, privilégie la nourriture à bas prix, la qualité au prix doit juste pouvoir trouver sa place » estime le président de l’Irqalim, Jean-Louis Cazaubon, qui vérifier « qu’un élan de consommation responsable est né. Manger, c’est s’engager. »
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.