Le 30 avril avait lieu la réception des vanqueurs de la Coupe de France au Capitole. L’occasion pour les supporters et les joueurs de célébrer ce titre 66 ans après.
On va finir par s’y habituer. Pendant de longues décennies, les réceptions tenues dans la salle des illustres étaient réservées aux joueurs du Stade Toulousain. Mais depuis deux saisons, ce sont les Violets du TFC qui y ont pris leur quartier. Et celle qui s’est tenue ce dimanche 30 avril, au lendemain de la victoire en Coupe de France face à Nantes (5-1), n’avait rien à voir avec celle de l’année passée, lorsque le TFC est venu d’ être sacré champion de Ligue 2.
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Il était prévu qu’un peu plus tard, le club toulousain connaîtrait un changement majeur de taille : 18 000 personnes feraient leurs débuts sur la salle. Jauge maximale et accès fermés, il ne manque pas d’arriver en retard.
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Vivre une telle scène était pourtant impensable si l’on monte ne serait-ce que trois ans en arrière. C’est d’ailleurs là-dessus qu’a voulu insister le maire de la ville Jean-Luc Moudenc. « Merci. Merci au nom de la ville de Toulouse, d’avoir réconcilié le club de football avec l’ensemble du peuple toulousain », déclarait l’édile, non sans émotion.
« C’est quand on a vu les fans qu’on a vraiment réalisé »
Les joueurs ont aussi, senti passer quelques frissons lors de cette célébration. « C’est lorsqu’on est arrivé en bus et qu’on a vu tous les fans sur la place qu’on a comencé à réaliser ce qu’on avait fait », a expliqué le capitaine Brecht Dejaegere. « Cet endroit est magnifique et avec tout le bruit qu’ont fait les fans, en bas sur la place, je pense qu’on a de quoi être fiers de nous », lançait l’attaquant japonais Ado Onaiwu, des étoiles plein les yeux .
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Dimanche en fin de journée, ils étaient près de 20 000 à garnir la place du Capitole de Violet. Et comme tout au long de la saison au Stadium et ainsi que la veille au Stade de France, il y avait du bruit et de la couleur sur la place pour fêter les joueurs.
Le chant désormais culte « On a gagné la Coupe de France » a été repris par plus de 18 000 personnes. Et comme à son habitude, Olivier Jaubert, le directeur général du TFC, est toujours l’un des premiers à donner le tempo.
« Je veux embrasser mon homme »
Contraints de faire un détour par le centre technique du Stadium avant d’arriver au Capitole, les joueurs ont eu 30 minutes de retard. A mal pour un bien carces derniers ont renforcé d’un clin d’œil de la météo : la pluie a décidé de se retirer quelques minutes avant l’arrivée du bus afin de ne pas pourrir la fête. Heureux comme des enfants le jour de Noël, les joueurs sont restés de très longues minutes sur le balcon du Capitole.
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« Je veux embrasser mon homme », s’impatientait même la compagne de Branco van den Boomen tant la star toulousaine profitait de ces instants sur la terrasse de l’hôtel de ville.
Malgré la fatigue due à la fête de la veille qui pouvait se lire sur les visages de certains, joueurs et staff accompagnés de leurs compagnes et enfants correspondants sont restés très longtemps au premier étage du Capitole. Une façon de rallonger autant que possible ce moment de rêve, afin que l’allégresse ne se dissipa pas. Et qu’importe si des mardi, il faudra remettre le bleu de chauffe au moment d’affronter Lens en Ligue 1. La saison des Violets est d’ores et déjà réussie.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.