l’essentiel
Indisciplinés au possible, avec une conquête défaillante, les Tarn-et-Garonnais sont passés du côté de leur rendez-vous, le dimanche 18 juin à Auch, en finale de Fédérale 1. Mais en finale, ils ne s’inclinent que de cinq petits points face aux Girondins, champions de France (17-12). Retours éternels.

Une finale, une vraie. Celle où il ne faut pas s’échapper. Le dimanche 18 juin, sur le superbe stade Jacques-Fouroux d’Auch, personne s’est échappé, et ce sont enfin les Girondins qui décrochent le Graal, face à des Tarn-et-Garonnais qui pourraient longtemps nourrir des regrets, tant Ils avaient les moyens de mieux faire.

Mais, sans doute pénalise par l’enjeu, ils ont commis beaucoup trop de fautes, souvent en excellente position, pour espérer mieux. A la fin, il y a un déficit de cinq petites pointes qui restent longues, trois longues, en travers de la gorge.

C’est terminé à Auch. L’Avenir valencien s’incline 17 a 12 en finale de Fédérale 1 face au Stade Langonnais. Ils ont tout donné nos ciel et blanc. Hélas Langon a mieux géré cette 2e mi-temps. pic.twitter.com/JfIIEzOTv1

— La Depeche 82 (@LaDepeche82) 18 juin 2023

La conclusion malheureuse d’une merveilleuse histoire collective et humaine. Mais, ce dimanche, dans la moiteur gersoise, il fallait sans doute proposer autre chose. Le premier quart d’heure où la tonne puisqu’il est totalement à l’avantage des Girondins, mais les Tarn-et-Garonnais font le dos rond, comme sur cette première offensive qui a échoué à cinq mètres de la ligne.

Les « ciel et blanc » subissent, à l’image de ce cup de pied qui sort directement en touche, ou ce ballon volé en touche (on en parlera). Les Valenciens doivent laisser passer l’orage, et trouver même les premiers les pagelles par Ismail Nassik (3-0, 22e).

Mais à force de monter, les Valenciens finissent par céder, au large, sur essai de l’arrière Baptiste Castanier (3-5, 27e). La tension est palpable de tous les côtés du terrain, avec deux équipes qui se rendent coup pour coup, et ce sont finalement les Tarn-et-Garonnais qui rejoignent le vestiaire en tête (9-8). Tout reste possible.

La touche, le talon d’Achille

Sous la pression en première période, les Valenciens représentent le second acte par le bon bout mais un ballon tombé en bonne position leur enlève une belle opportunité. Tout un symbole. Le moindre ballon tombé peut avoir une importance, la moindre faute peut être décisive, et Langon qui prend un premier avantage conséquent grâce à son buteur, consécutive aux fautes valenciennes beaucoup trop nombreuses (9-14, 53e).

Les deux équipes réunies à égalité numérique (un carton jaune de chaque côté), jusqu’à ce que Tiaan Swanepoel relance l’espoir à Valence (12-14, 58e), après les « ciel et blanc » ont raté un essai presque tout fait sur un en -avant volontaire. Ils viennent sans doute de laisser passer leur chance. Malheureusement, l’indiscipline est trop importante chez les Valenciens, ce qui donne de plus en plus de munitions à Langon, qui ne se fait pas périr pour en profiter, et conserver une certaine marge de sécurité (12-17, 61e).

Pour se rencontrer, Valence préfère la touche pénale, mais un lancer pas droit avorte l’une des rares opportunités dans cette seconde période. Une touche qui aura été le talon d’Achille des Tarn-et-Garonnais ce dimanche. Malgré leur volonté acharnée, les ciel et blanc doivent laisser s’échapper un bouclier qu’ils avaient les moyens d’aller chercher. Ils l’ont un temps touché.

VALENCE D’AGEN 12 – LANGON 17

TM : 9-8 ; 4 000 spectateurs autour ; Arbitres : M. Evan Urruzmendi (nouvelle Aquitaine).
Vanqueurs : 1 E Castanier (27) ; 4P Bertrand (40, 48, 53), Dimitri (61).
Vaincus : 4P Nassik (22, 31, 40+4), Swanepoel (58).
Evolution du score : 3-0, 3-5, 6-5, 6-8, 9-8 / 9-11, 9-14, 12-14, 12-17.
VALENCE D’AGEN : Swanepoel ; David, Henric, Lecareux (casquette), Furini ; (o) Borderies, (m) Nassik ; Lescout, Lolésio, Lartigue ; Téléphone, Horaires ; Vermond, Decaunes, Bousignac. Vous entrez dans le déroulement du jeu : Flanquart, Gouveia, Tuipulotu, Yzabel, Dulay, Dellac, Cuquel, Fonoifu. Animateurs : Nicolas Crubilé, Jérôme Pradelle, Duncan Naude et Bastien Safforès. Carton Jaune : Téléphone (48).
LANGON : castagner ; Lartigue, Naivuwai, Christophe, Bertrand ; (0) Dimitri, (m) Deguin ; Mendy (casquette), Qica, Jimenez ; Peters, Geffre; Clave, Graffouillère, Novak. Vous entrez dans le déroulement du jeu : Claudey, Gach, Mimouna, Jenkins, Tamagnan, Arraté, Ech-Chalkha, Darriet.
Cartons bleus : Qica (32 ans), Bertrand (57 ans) ; expulsion : Bertrand (73).

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *