l’essentiel
Bernard Lapasset, ancien président de la Fédération française de rugby (1991-2008), de l’International Rugby Board (2007-2016), co-président du comité de candidature aux Jeux de Paris 2024, est mort, hier, à l’ âge de 75 ans, des suites d’une longue maladie.

de Bernard Lapasset‘est éteint, hier, à 75 ans des suites d’une longue maladie.

Le 20 octobre 1947 à Tarbes (Hautes-Pyrénées), devenu droit en droit et major de l’école des Douanes en 1969, Bernard Lapasset embrasse une longue carrière de haut fonctionnaire pour devenir directeur honoraire interrégional des douanes et droits indirects.

Le rugby au coeur

Le Tarbais a également imposé sont envergure sur un autre terrain, celui du rugby. D’abord en tant que joueur. Deuxième ligne (1,91 m), le jeune Bernard Lapasset, lycéen à Agen, deviendra champion de France avec SU Agen, dans la catégorie des moins de 20 ans en 1967. Ils sont deuxième titre, il l’obtiendra en affaires avec les douaniers de Paris en 1983.

Ensuite, à la Fédération Française de Rugby (FFR) où il est entré en 1972 sous l’impulsion d’Albert Ferrasse, l’Agenais patron exclusif du rugby tricolore.

Sous son aile, le Tarbais a grave les échelons et après éventuellement deux décennie dans les arcanes de l’Instance, Bernard Lapasset s’empare de la tête de la FFR en 1991 à la surprise générale, il par le comité directeur sans avoir été candidat.

Cinq mandats à la FFR

Enfin à l’aise dans le costume, Bernard Lapasset occupe la présidence de la Fédération pour cinq mandats rien qu’en 2006, ou il sera un artisan engagé dans le développement et la promotion du sport. S’opposant à la CNRE (Commission nationale du rugby élite), ancêtre de la LNR (Ligue nationale de rugby) qui militait pour l’indépendance des grands clubs face à la FFR, l’ouvre toutefois la porte du professionnalisme au rugby dès 1995.

L’un de ses plus grands faits d’armes et d’avoir réussi à obtenir l’organisation de la Coupe du Monde 2007. C’est d’ailleurs dans nos colonnes qu’il répondait à la question « Quelle est votre plus grande fierté de dire ? » pour une réponse (sans hésitation) : « D’avoir organisé la Coupe du monde en France (2007) en battant la candidature anglaise. Remporter ce match a été un super moment, très fort. On a réussi à montrer la vision du rugby français à l’ international ».

Président mondialement officier reconnu, il a été décoré de l’ordre du Mérite Néo-Zélandais en 2006 et nommé de Légion d’Honneur en 2006.

Au sommet du rugby mondial

Eh bien, c’est à la veille de ses 60 ans en octobre 2007, que le Bigourdan habitué à gravir le Tourmalet à vélo, atteint un nouveau sommet en étant élu à l’unanimité des membres du board président de l’International Rugby Board ( IRB), organisme qui gère le rugby au niveau mondial. Il s’attachera lors de ce premier mandat à défendre l’universalité du rugby.

Il réélu de justesse en décembre 2011 lors du Conseil mondial à Los Angeles par 14 voix contre 12 à l’Anglais Bill Beaumont, pour un deuxième mandat où il mettrait le rugby à VII au premier plan.

Le rugby olympique à Paris 2024

Président du comité d’organisation de la coupe du monde de rugby en France en 2007, il a été président du comité de candidature rugby pour les Jeux Olympiques et, à ce titre, il a obtenu le prix des Jeux de Rio de Janeiro de Janeiro 2016 et ceux de 2020 à Tokyo.

En 2016, Bernard Lapasset ne se présentait pas pour un mandat de trois ans mais le diplôme du premier plan qu’il allait délivrer à la campagne, c’était pour porter la candidature de l’Olympique français et obtenir l’organisation de la Jeunesse 2024 à Paris avant son portrait. pour des raisons de santé

Le fondateur de Paris 2024 s’est éteint ici. Bernard Lapasset était un directeur sportif hors norme. Épicurien, altruiste et bienveillant, je sais la chance que j’ai eue de grandir à ses cotés. Sa disparition est une partie immense. Je pense très fort à sa famille

— Tony Estanguet – OLY (@TonyEstanguet) 3 mai 2023

En 2022, Bernard Lapasset est décoré de l’Ordre olympique et reçoit la distinction dans sa ville natale en présence de Denis Masseglia, ancien président du CNOSF et de Tony Estanguet, président du COJO Paris 2024.

La Bigorre toujours

Marié, père de 3 enfants, grand-père, Bernard Lapasset a parcouru le monde mais avait réhabilité sa maison familiale de Louit, dans les Hautes-Pyrénées, dans la rue principale baptisée à son initiative rue de l’Ovalie, où il résidait. Il était également premier adjoint au maire de sa commune et renforcé attaché à « sa » Bigorre qu’il n’hésitait jamais à mettre en avant, dernièrement en soutenant les Hautes-Pyrénées dans leur labellisation « Terre de Jeux 2024 ».


Vivez l’émotion dans le monde du sport

La disparition de Bernard Lapasset a fait réagir de nombreuses personnalités du sport et du rugby en particulier.

Amélie Oudéa-Castera (ministres des sports) : « Pilier de la candidature à l’accueil des JO 2024 à Paris, grand dirigeant du rugby mondial…France lost avec decès de Bernard Lapasset un grand amoureux du sport et l’un de ses meilleurs ambassadeurs historiques. »

Tony Estanguet (Président du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024) : « Le fondateur de Paris 2024 s’est éteint ici. Bernard Lapasset était un direcanant sportif hors norme. Epicurien, altruiste et bienveillant, je mesure la chance que j’ai eue de grandir à ses côtés. Sa disparition est une parte immense. »

Max Guazzini (ancien président du Stade Français) : « Il a été un grand président du rugby français et du rugby mondial. Quand je suis devenu président du Stade Français, il a toujours été bienveillant avec moi et il m’a beaucoup aidé ».

Valérie Fournayron (ancienne ministre des sports de 2012 à 2014) : « Immense tristesse à l’occasion de l’anniversaire du décès de mon ami Bernard Lapasset. Grand leader du rugby, il autorisera le rugby le 7 des Jeux Olympiques. Personnellement j’ai choisi avec Tony de porter la candidature de Paris 2024. »

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *