Les instances internationales de rugby ne sont pas toujours homologuées au Stade de Toulouse qui doit accueillir cinq matches de la Coupe du monde dans 9 mois. Et les travaux d’agrandissement du terrain posent problème.
À neuf mois de la Coupe du monde de rugby qui a fait ses débuts en septembre 2023, le Stadium de Toulouse, qui a cumulé cinq matchs de poule, pas toujours homologués par les instances internationales. Pour cause, ça coïncide un peu partout sur les aménagements demandés pour l’avis d’aménagement qui pèse encore sur l’enceinte. Problèmes de mises aux normes pour des portes coupe-feu ou des plafonds inignifugés de certains locaux, évacuations d’urgence et même sonorisation… Un souci que la Métropole qui gère le Stadium reconnaît. « Un partenariat de travail est en cours avec les services de la préfecture et de la sécurité incendie pour lever progressivement toutes les prescriptions et permettre l’homologation du Stadium. Il s’agit de certains petits travaux, de rangements à aménager et d’autres chantiers plus conséquents ne pouvant être réalisés rapidement compte tenu des montants et des études nécessaires ».
Des mesures pour lever les doutes
La Métropole indique avoir proposé des mesures compensatoires pour permettre le maintien de l’accueil des spectateurs au Stadium en toute sécurité, en renforçant l’équipe de Service de Sécurité Incendie et d’Assistance à Personne (SSIAP) « pour lever les doutes ou fluidifier a événement d’évacuation publique. Les travaux des niers seront effectués en début d’année 2023 ». Le Stadium devrait ainsi des lors revenir un avis favorable. Soustrayez le plus gros du chantier : l’élargissement du terrain de 1,50 m de chaque côté sur toute sa longueur et le rallongement des en-but. L’idée retenue est de constituer une plateforme en bois détachable qui sera récupérée d’un revêtement synthétique pour ne pas jurer avec le gazon existant et assurer une sécurité optimale pour les joueurs. Mais les travaux qui devaiente commencer mi novembre à la faveur du break de la saison de Ligue 1 de football attendront le printemps.
Des lieux en moins ?
Avec un autre casse-tête. Celui des bannières publicitaires qui vont être rajoutées sur la largeur du terrain devant les tribunes populaires. Une poursuite notamment du TFC, qui en l’état risque de condamner la visibilité de centaines d’endroits en bordure de terrain…
« Leur positionnement est un sujet qui a fonctionné depuis de nombreux mois, en parfaite collaboration avec l’organisation du Mondial de rugby, assure la Métropole. Des solutions techniques ont été trouvées et permettent de proposer une visibilité optimale du champ de jeu depuis les endroits qui se manifestent au plus bas des virages. L’équipe de France 2023 est parfaitement au courant de ces travaux et de leurs conséquences. Elle décidera ainsi s’il convient de maintenir ou non ces bannières pendant les matchs de la Coupe du Monde ». Bref, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. « Le dossier du Stade est dans les délais pour les dépôts des dossiers administratifs nécessaires », ont affirmé les responsables locaux. à suivre.
Une facture de 6,3 millions a explosé ?
Au total, ce sont 6,3 millions d’euros d’investissements qui sont prévus par Toulouse Métropole pour l’événementiel événementiel. Parmi celles-ci figure la subvention à l’organisateur de la Coupe du monde pour l’accompagner dans ses missions d’intérêt général et la mise en conformité du terrain du Stadium. Mais la partie la plus lourde des aménagements se situera à l’extérieur de l’enceinte avec l’installation du village du rugby, la billetterie, le pôle télévision, l’accueil VIP et des bénévoles. Tous ont choisi soumis à permis de construire pour faire la Coupe du monde de rugby 2023 n’a toujours pas donné de plans définitifs… À l’arrivée, avec l’inflation, l’addition pourrait être bien plus salée.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.