l’essentiel
L’ancien demi de mêlée (36 ans) a vu ma jeunesse à Mayol avec le premier match avec la casquette d’entraîneur d’un club où il a évolué lors de la saison 2015-2016.

Quel bilan tirez-vous de votre seule rencontre de préparation ?

Les ambitions montrées pendant tout le match, qu’elles soient défensives ou offensives, valident le travail que nous avons effectué depuis le 25 juillet. Nous avons su nous nourrir de miettes offensivement et appuyer où cela fait mal chaque fois que nous avons eu le ballon. Nous avons dit avions aux joueurs de se lâcher, de mettre de la vitesse dès qu’ils en auraient besoin. Nous sommes très satisfaits de l’investissement des confirmés comme des jeunes qui ont apporté leur pierre à l’édifice. Mais ce n’est qu’un match amical, le premier et le dernier. Il ne faut pas s’enflammer et se préparer très durement pour le match à Bordeaux dimanche prochain.

Avec une indiscipline à corriger et une mêlée à caler…

C’est forcement un des points noirs. Nous allons devoir trouver des solutions et je suis persuadé que Virgile Lacombe (l’entraîneur de la mêlée, NDLR) et ses joueurs vont faire ce qu’il faut pour régler ces petits détails que nous évitons de pouvoir lancer notre jeu et qui nous font donner des pénalités et des points dans notre camp. Cela va être un gros axe de travail la semaine prochaine. Virgile a dit qu’il allait échouer à rencontrer l’accent pour avoir une mêlée plus forte et nous l’espérons plus dominant contre Bordeaux.

À titre personnel, comment s’est-il présenté l’opportunité de revenir à Toulouse ?

J’entraînais en Nationale la saison dernière, à Chambéry, et Ugo (Mola) m’a dit qu’il cherchait quelqu’un dans mon profil pour pallier le départ d’AB Zondagh (l’entraîneur en charge des skills parti rejoindre le l’Ecosse en septembre 2021, NDLR). D’après Clément (Poitrenaud), il y a eu beaucoup de manques par rapport à ça donc le souhait du staff était d’intégrer quelqu’un. J’ai eu la chance que cela soit moi et il attend que je fasse progresser les joueurs, que j’amène un peu de mon expérience à travers mes différentes aventures, que ce soit en France (Perpignan, Grenoble) ou à l’étranger (Leicester), mon enthousiasme et ma joie de vivre qui vont je l’espère a porter un souffle nouveau dans le staff.

Quel est le changement après votre premier passage ?

Énormément de choses. J’ai retrouvé quelques joueurs avec qui j’ai évolué donc c’est vraiment un plaisir de les côtoyer au quotidien. Plus après, l’organisation dans le club, le sérieux dans l’entraînement avec des choses beaucoup plus poussées. Il y a beaucoup plus de recherches sur les méthodes d’entraînement et ce que nous devons faire pour optimiser le temps sur le terrain afin que les joueurs se trouvent dans les meilleures dispositions pour travailler et progresser. J’ai renvoyé un club qui, je pensais, pour informer de ses erreurs et se donne tous les moyens pour aller le haut possible.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *