l’essentiel
Absolument pas amnésiques au sujet de la dernière venue des Franciliens mais surtout vexés par leur non-match dans le Béarn, les « Rouge et Noir » ne dissimulent pas leur intention de réagir, ce samedi 24 septembre face aux Franciliens, pour la quatrième journée de Top 14.

Attention, le Stade a peur… Beaucoup plus manifestement qu’il a déjà une semaine à Pau si l’on en croit Peato Mauvaka. « Cela avait beaucoup tourné mais je pensais que si nous avions joué le Racing ou La Rochelle avec cette même équipe, nous ne nous serions pas préparés de la même manière, avoue le talonneur au moment de revenir sur la débâcle du Hameau. Nous sommes partis à Pau sans avoir peur, nous ne les avons pas respectés et nous avons pris le tarif. »

Pendant, avec à la clé un premier revers cette saison (16-26), et après, fort logiquement. « Avec la semaine que nous avons passé et les discours d’Ugo (Mola) depuis lundi, j’espère que nous allons faire un bon match ce week-end », renait l’international dans un sourire aussi gêné qu’évocateur.

« Un sport complexe, à partir d’ingrédients simples »

Nous n’avons beau être qu’à la troisième journée, il est en effet très difficile de tolérer ce qui relève pour l’heure du simple accident.

Car après avoir pourtant bien prévenu sa troupe sur le danger que la guettait dans le Béarn eu raison de la jurisprudence récente, force est de reconnaître que le staff, dont la stratégie de faire rien tourner en prévision des périodes internationales a fait pschitt – ne permet pour l’heure d’affirmer que es quatre points perdus par rapport au tableau de marche de l’an passé ne seront pas rattrapés lors des doublons –, avaient dû louper une étape dans la semaine.

« Il ne faut pas aller chercher trop loin. C’est certainement un défaut de préparation. Pourtant le discours nous semblait clair mais peut-être que nous ne l’avons pas été suffisamment, admet Laurent Thuéry. C’est un sport très complexe Dans lequel il faut mettre des ingrédients simples que nous ne pouvons pas nous permettre de galvauder. » L’entraîneur de la défense évoque aussi « un manque d’enthousiasme, d’énergie et d’engagement ».

Déficit de puissance au milieu du terrain

On peut aisément imaginer que le Wallon devrait être ce soir le théâtre d’une réaction de la part des « Rouge et Noir », mangés dans le combat à Pau. Mais aussi orphelins dans leur ligne de trois quarts d’un point d’ancrage capables de faire avancer au milieu du terrain. Car avoir des pattes pour balayer indéfiniment la largeur dans ce genre de contextes où la défense adverse vous étouffe par la pression qu’elle exerce ne sert parfois à rien.

En assistant à la sortie de l’infirmerie de Pita Ahki et le retour du tout frais papa Pierre Fouyssac pour récupérer de solides garanties en la matière, il s’engage donc à rendre un pack plus mordant et dominant. D’autant plus au cours d’une soirée s’est révélée comme potentiellement humide où la bataille devrait faire rage, avec un avantage en mêlée à sans doute faire valoir.

« Le Racing était venu gagner ici l’an dernier (20-15, NDLR) en faisant un gros match dans le combat et dans les rucks », a déclaré Mauvaka. « C’est force une équipe qui fait peur, capable de traverser le terrain, nous sommes prévenus. Et nous nous rappelons surtout qu’elle était venue gagner ici l’année dernière, il n’y avait pas eu débat, renchérit Thuéry. Il va échouer un gros engagement mais pas seulement : beaucoup de discipline, de maîtrise, d’enthousiasme et d’énergie dans le jeu que nous voudrons proposer. Donner tous les moyens pour être le plus performant le week-end. Après, peu importa que est sur le terrain le week-end. »

Au vu du groupe aligné malgré la kyrielle de cadres absents, à la place du Racing, on tremblerait aussi un petit peu. Un Toulousain énervé en vaut généralement deux…

La tendance : Toulouse 54% – Racing 46%

Les compositions d’équipes

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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