De la frustration côté toulousain, un nul qui respire la victoire côté chartrain. Au terme d’un match à deux visages, le Fenix a partagé les points, hier soir, à Chartres (24-24).
Si les Fenix a empoché sont le premier point de la saison à l’extérieur, hier soir, sur le parquet de Chartres, il peut nourrir des regrets. Car il a eu le match bien en main en première période, et menait encore d’un but à trente secondes de la fin…
Il a ainsi livré un premier acte de grande qualité, pendant lequel il a mené de six buts, avant de lâcher du lest par la suite. Au mental, Chartres a réussi à refaire surface après le repos et enfin arraché un point dans les dernières secondes. A moindre mal vu son ename.
Dans la droite lignée de leur faible prestacion à Cesson-Rennes (29-21), les Chartrains ont signé un début de match indigent en attaque, avec seulement deux buts inscrits dans un quart d’heure (2-7). Malheureux avec les poteaux et maladroits face à un très bon Lettens dans la cage adverse (17 arrêts), ils ont mis beaucoup de temps avant de forcer le verrou toulousain. Si Onufriyenko a tenté de révéler la salle, les ballons perdus et les noms exclus ont offert au Fenix et à Feutchmann l’occasion de prendre le large avant la pause (8-14), enfin atteinte sur un écart de quatre buts (10 – 14).
Money-time assez dingue
Le sursaut chartrain de la fin de première période a peut-être été le tournant du match. Car le CCMHB est ensuite revenu sur le parquet avec d’autres intentions. Remuant sur son aile gauche, Tribillon a vite permis à son équipe de rappeler au tableau d’affichage (16-16, 40e). Dès lors, un nouveau match s’est engagé. Un brai bras de fer qui a conduit à money-time serré, où les deux équipes ont eu leur chance. Chartres embarque Mené (23-22, 56e), devant Pettersson et Adbi, véritable poison, et redonnent l’avantage au Fenix (23-24). Enfin, Figueras, en renard des surfaces, pour convertir un ballon repoussé pour égaliser, à trente secondes de la fin.
Au milieu de la confusion, avec une table de marque perdue et indigne de la Starligue, Chartres a réussi à préserver son nul grace au 15et arrêt de Meyer, déterminant sur le coup franc de la dernière chance de Martins Vieira, passé à travers le mur.
Le dossier technique
CHARTRES 24 – TOULOUSE 24
MT : 10-14. Halle Jean-Cochet, env. 1 200 spectateurs.
Arbitres : MM. Heddid et Picot.
CHARTRES.- Gardiens : Meyer (15 arrêts sur 35 tirs, dt 3/5 pen), Grahovac (0 arrêt sur 1 tir dt 0/1 pen) ;
Buteurs : V. Ilic (0/4), Vium (5/5 dt 5/5 pen), Figueras (1/4), Kolakovic (0/1), Bussselier (-), Groselj (1/2), Kudinov (1 /3), Dimitrov (-), Abutovic (-), Onufriyenko (3/9), Jund (4/4), Gayduchenko (1/2), Tribillon (5/7), Vérin (3/7)./Entraineur : Tony GÉRONE.
TOULOUSE.- Gardiens : Lettens (17 runs sur 40 tirs dt 0/4 pen), Ferrier (0/1 pen) ;
Buteurs : Chelle (0/1), Feuchtmann (3/4 pen), Wagner (1/1), Balenciaga (2/4), Jarry (-), Gilbert (1/1), Kempf (1/2), Diallo ( -), Pettersson (3/4), N. Ilic (1/3), Martins Vieira (2/6), Bonnefond (2/6), Abdi (5/8)./Formateur :Danijel ANDJELKOVIC.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.