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Avant, pendant et après le match entre le TFC et l’OGC Nice, dimanche 7 août, le sujet des projecteurs allumés en plein milieu de l’après-midi a été interrogé. Surtout dans une période où des réductions d’énergies sont demandées.

« Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi il y a de l’éclairage au Stadium lors d’un match à 13h en plein été ? ». Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les spectateurs ayant assisté à la rencontre entre le TFC et l’OGC Nice, dimanche 7 août, pour poser cette question. Alors que le thermomètre affichait près de 35 degrés au moment du coup d’envoi, les 12 projecteurs installés sur le toit du Stade Municipal de Toulouse tournaient à plein régime. Une déclaration qui intervient dans une période de l’écologie est prépondérante et les économies d’énergie sont fortement recommandées. Coup d’éclairage.

Le ministre des Sports a lancé le débat

Ces dernières semaines, Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, s’est exprimée par le plan de « sobriété énergétique » que le gouvernement souhaite mettre en place dans le cadre de la lutte contre la consommation d’énergie en France. D’ici 2050, l’objectif sera ainsi de réduire de 40% cette dernière, en l’appliquant à de nombreux secteurs dont celui des sports.

« Tous les acteurs seront associés à l’élaboration du plan national du sport face au changement climatique, qui inclut une double dimension de sobriété énergétique et d’adaptation de la pratique au réchauffement climatique, dans une logique de sécurisation des pratiquants, qu’ils soyez amateurs ou professionnels », déclare au quotidien sportif L’Equipe fin juillet dernier.
Par ailleurs, afin de réaliser des économies d’éclairage, la question de la suppression d’événements sportifs en soirée à partir de l’hiver prochain est à l’étude. Un sujet qui se pose la question qui observerait les projecteurs d’un stade comme le Celui du Stadium allumé lors d’un match à 13h sous 35 degrés.

Les projecteurs allumés 4 heures avant le début du match

Dans son règlement, la Ligue de Football Professionnel prévoit un volet autorisé à l’éclairage. On peut alors y retrouver l’article suivant : « Les clubs de Ligue 1 Uber Eats, visés à l’article 101, doivent disposer d’une installation d’éclairage classée au minimum en niveau E2 avec une source d’approvisionnement de substitution ( groupe électrogène par exemple) permettant de disputer des matchs la nuit conformément au Règlement de l’éclairage des terrains de la FFF. »

Alors que les joueurs reconnaissaient la pelouse, la lumière était déjà présente.

Dans nos colonnes, le club du TFC indiquait à propos de cet éclairage en début d’après-midi que c’est « le règlement de la LFP », indiquant qu’il « faut garantir un certain niveau d’éclairage qui impose une homogénéité d’éclairage ». éclairage minimal ». Les villes sont alors chargées de respecter le cahier des charges rédigé par la Ligue. Il comprend notamment « l’allumage du terrain honneur (le Stadium, ndlr) les jours de match » qui est ma place quatre heures avant le début de celui-ci, précisément la ville de Toulouse. Alors que le Stadium est composé de 12 projecteurs (4 sur chaque côté et 2 derrière chaque but), leur éclairage optimal n’est atteint qu’ultérieurement après leur allumage. la ville.

Aussi, une attention de 20 minutes sera nécessaire en cas d’extinction prématurée. Étant donné que cette situation dure depuis longtemps, et que les concepteurs du stade ont laissé des allumés pour les matchs à 15h00 du TFC la dernière saison, ils ont choisi de commencer à bouger. « Nous avons fait la demande afin de savoir les raisons de cet éclairage », indique la Ville rose. « Nous ne sommes pas les seuls », glisse-t-elle. Elle poursuit : « Nous savons que la Ligue de Football Professionnel est en train de travailler sur un argumentaire concernant cet allumage diurne car plusieurs villes sont transmises à elle pour en connaître plus précisément les raisons… » Un début de réponse ?

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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