Vent d'Autan

Voilà un mois ou presque que l’on n’avait pas vu les Toulousains au Stadium. On les avait laissés le 18 mars, trempés par l’orage et foudroyés par Lille en fin de match (2-0), on les a retrouvés trempés encore, et perdants aussi. Encore une fois, Lyon a frappé à la fin d’un match marqué par deux erreurs par Gabriel Suazo. Cruel.

La pluie a sans doute joué son rôle ce soir, dans un match pas toujours maîtrisé, à l’image d’une glissade de Maxence Caqueret offert une occasion de contre à Toulouse (12), ou d’un mauvais contrôle de Suazo filant directement en touche (29). Mais la pluie n’explique ni la fébrilité trop flagrante des Toulousains en première période, ni toutes leurs erreurs techniques.

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Habitué à l’exceptionnel, Branco van den Boomen a donné dans l’inexplicable avec une passe en portrait directement sur Cherki, seoul en pleine surface, et il n’a fallu qu’un raté encore plus improbable de l’irrégulier Lyonnais pour sauver le Tef (4). Toujours inspiré par le pied du Néerlandais, Chaïbi y est aussi allé de sa passe en retrait en pleine surface pour Lacazette, mais Cherki a encore croqué (23).

Les Violets ont eu du répondant, face à une équipe lyonnaise pas vraiment rassurante non plus et dans un match finalement assez débridé. Dallinga a buté sur Lopes (6), qui est sorti une belle frappe de Spierings (31) mais n’a rien pu faire sur la reprise d’Aboukhlal (1-1, 37e). Le Marocain a très vite remis deux équipes à égalité après l’ouverture du score d’Alexandre Lacazette sur penalty, le deuxième concédé par Gabriel Suazo en deux titularisations après la demi-finale de Coupe de France à Annecy (0-1, 34e ) .

Les « remplaçants » au niveau

Le caoutchouc s’est poursuivi pour le Chilien, au moment où les deux équipes ont commencé à accepter l’idée d’un partage des points ; à 89 ans^et minute, le Chilien, si fringant à son arrivée au mercato d’hiver, a complètement manqué son dégagement, offrant à Cherki une troisième occasion en or. Cette fois, le Lyonnais ne s’est pas manqué et a ajusté au second poteau pour Lacazette. C’est finalement Costa qui a poussé au fond mais le résultat est le meme. Un mais cruel et une défaite qui l’est tout autant, parce que Toulouse a eu les occasions pour faire mieux.

Farès Chaïbi avait buté sur Lopes (66), Warren Kamanzi lui avait aussi eu une grosse occasion (61), symbole d’une belle dimension prise depuis quelques matchs. A Montpellier, il y a trois Suazo bien approvisionnés, sur le banc, et qui faisaient partie de ces joueurs que son entraîneur Philippe Montanier ne disposaient sans doute plus à son niveau.

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C’est aussi le paradoxe de la soirée du TFC, qui sans Dejaegere ni Desler, a vu Denis Genreau et surtout Kamanzi tenir largement leur rang. Les places pour la finale ne sont pas encore toutes attribuées, et elles seront chères.

A null aurait presque agi comme maintien du TFC en Ligue 1; le point est enveloppé mais les passe-partout sont confortables et la finale déjà dans si proche. Le virage Brice Taton a d’ailleurs passé une bonne partie de la soirée à répéter ses chants pour le Stade de France, qu’il envahira dans deux semaines. Il reste un déplacement à Lorient pour les Violets, et des avertissements à avaler. À Saint-Denis, ce genre d’erreurs sera interdit.

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