Vent d'Autan

Pierre Aristouy, chargé ce lundi 9 mai, de diriger les quatre deniers matches de Nantes pour tenter d’éviter la relégation après le limogeage d’Antoine Kombouaré, s’est présenté vendredi comme « un soldat du club » confiant de ne pas s’être engagé dans « quelque chose de casse-gueule ».

Le soldat Aristouy d’après le général…Kombouaré

Âgé de 43 ans et originaire de Mont-de-Marsan, Aristouy a passé 16 ans au FC Nantes : dix années comme attaquant depuis le centre de formation où il est entré à l’âge de 14 ans jusqu’à l’équipe première, et ces six denières saisons comme entraîneur de la réserve puis des U19.

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« Je suis un soldat du club. Pour rien au mundo je ne souhaite que mon club redescende à l’étage inférieur », comme je l’expliquais lors de la première conférence de presse, à deux jours d’un match délicat à Toulouse, ils sont d’abord sud a banque professionnelle.

Lundi, ce n’est pas qu’il y ait un « petit temps » de réflexion avant d’accepter la proposition de la direction de l’équipe de tête pour la première, actuellement 17e, à deux points de la première non-relégable.

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« J’ai accepté parce que je suis un enfant du club (…). Et parce que j’y crois. Je ne m’aventure pas dans quelque chose de casse-gueule », at-il assuré, évoquant la qualité de l’effectif et « la fraîcheur » qu’il compte contributeur.

« On ne construit pas, on répare »

S’devant les joueurs mardi, il leur a dit « qu’il fallait laver cette erreur, qu’on n’avait pas le 17e effectif de France », at-il raconté. « Je leur ai dit que je ferais tout pour le club mais que je ne ferais pas tout, tout seul, que j’avais besoin de leur aide, de leur complicité ».

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Sur le terrain aussi, il comprend instaurer la « complicité », du lien entre les joueurs, afin de les aider à retrouver leur spontanéité. « Dans toutes les phases de jeu, la pire des choses c’est hésiter. Il faut s’engager totalement, ne pas craindre de ne pas être suivi. »

Pour cela, il a tenu à ce ses joueurs passé des journées complètes au centre d’entraînement, avec des séances plus intenses, une habitude perdue lors de l’enchaînement des matchs de championnat, Coupe de France et Ligue Europa.

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« Je ne peux pas être dans la construction, mais dans l’urgence. Il faut des points, il faut gagner des matchs. Ça ne va pas se faire dans le déni de mes idées, mais il faut pouvoir le transmettre en version accélérée. On ne intègre pas en version accélérée, on répare », at-il prévenu.