Le cinéma indien était à l’honneur dans les rue auscitaines, ce samedi. Un plateau géant de cinéma a réuni plus de 70 personnes pour le tournage d’une superproduction tollywoodienne.
Sortie prévue en salle le 13 janvier avant de finir sur la célèbre plateforme Netflix en février pour le prochain long métrage indien « Waltair Veerayya ». Une dizaine de techniciens et plus d’une soixantaine d’acteurs ont investi ce même médi matin, le haut de l’escalier monumental avant de surprendre les passants quelques heures plus tard, sur le parvis de la cathédrale Sainte-Marie.
Au programme : tournage d’une partie d’un clip musical pour les besoins du film, tourné en Inde. Cette comédie romantique où se mêlent scènes d’action, danse et histoire d’amour n’est pas sans rappeler les films à succès, façon « Bollywood ». Toujours pour ce film, il s’agit bien d’une production « Tollywood ». Une industrie cinématographique est basée à Hyderabad, où les films sont tournés en Telougou ainsi qu’à Tollygunge, ou les productions sont tournées en bengali.
Des superstars du petit écran
Chiranjeevi Konidela et Shruti Hassan : ce sont des noms peu familiers en occident mais reconnus comme de véritables stars de l’industrie cinématographique en Inde. De plus, Chiranjeevi Sarja n’est autre que l’ancien ministre de la Culture et du Tourisme du pays. Une carrière politique éclair qui est venue se greffer durant quelques années sur un CV où on ne dénombre pas moins de 154 films à l’actif de la superstar. Dans le film, il donne la réplique à Shruti Hassan. Célèbre actrice mais aussi chanteuse indienne récompensée par de multiples reprises pour ses rôles.
Chiranjeevi Konidela, sous les projecteurs.
Pour le tournage des scènes, une vingtaine de figurants ont suivi la production partout en France, à Albi ou encore à Montauban. « Ce n’est pas la première collaboration avec une production indienne. Nous sommes 24 aujourd’hui mais jusqu’à une quarantaine sur d’autres tournages de scènes en Europe, comme à Valence en Espagne », explique Aitor Hernandez, co-responsable de l’école de danse Piramide basée à Barcelone.

L’équipe a investi le parvis de la cathédrale sous le regard curieux des passants.
Les curieux étaient de sortie pour observer les chorégraphies et suivaient les pas des acteurs sur un air musical entraînant qui vous restaient en tête pendant de longues heures.
Des moyens colossaux
Après un long trajet entre l’Inde et l’Europe, l’équipe a sillonné l’Hexagone en quête du charme à la française. « On souhaitait sortir des grands lieux comme Paris », expliquait le producteur Cherry sur le tournage des séquences à Montauban. Pour les besoins d’une scène, la production a dû se passer de la chaîne pyrénéenne où la neige était aux abonnés absents. Pas de difficulté pour le tournage puisqu’un aller-retour dans les Alpes et quelques images en poche ont fait l’affaire. Après quoi, les dernières scènes ont été tournées dans le Gers.

24 danseurs espagnols Venus de Barcelone participent à la tournée
Costumes, maquillage, groupes électrogènes et chauffage d’appoint : rien n’a été laissé au hasard pendant le tournage. Les membres de l’équipe de production ont géré eux-mêmes la circulation aux alentours de la cathédrale, le temps des prises. Place au montage désormais, trois semaines avant la sortie du film.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.